Dracula de Bram Stoker (livre) vs Dracula de Francis Ford Coppola (film) et Dracula Untold de Gary Shore (film)

Par Thelovebook @TheLoveBookBlog
Dracula vu par Bram Stoker Résumé :

Une première comparaison pour cette nouvelle rubrique "Un livre Un film" ici vous avez même deux films !

En arrivant dans les Carpates, le clerc de notaire londonien Jonathan Harker est épuisé par son périple. Mais son client et hôte, le comteDracula, a tout prévu : une chambre lui a été retenue à l'auberge pour la nuit, an attendant de rejoindre le château en calèche. Mais pourquoi les habitants du village se signent-ils avec des mines épouvantées quand Jonathan leur dit où il compte se rendre ? Pourquoi lui fait-on cadeau d'un crucifix et de guirlandes d'ail ? Malgré ces mises en garde, Harker poursuit sa route. Certes, ces montagnes escarpées, ces loups qui hurlent dans le lointain ont de quoi faire frissonner. Mais enfin, tant de superstitions au cœur du XIXe siècle ! Jonathan est un homme raisonnable...

Dracula vu par Francis Ford Coppola : Synopsis :

Lecture recommandée par mon ami fanger Zachary, que je me suis empressée de lire juste avant le jour sur les vampires lors d'une semaine spéciale créatures surnaturelles sur mon groupe ! Enfin empressée c'est vite dit, j'ai eu l'impression d'être hypnotisée par le comte Dracula lui-même tant je me sentais à chaque fois épuisée en fermant ce livre, une lecture très intense je dois dire.

Mon avis :

Le livre de Bram Stoker est une "quintessence" dans le genre (je trouve ce mot piqué sur Wiki très approprié), c'est un peu la Bible des Vampires (ouh là là je sens que je vais brûler en enfer pour cette comparaison). Ici nous avons donc le comte Dracula, qui n'est pas aussi sexy que les vampires actuels, je rappelle que le livre a été publié bien avant Twilight (oui une autre référence, désolée pour la comparaison mais c'est le cas) en 1897 (vous voyez quelle catégorie du défi 2015 je vais pouvoir cocher... un livre de plus de 100 ans), et qui parle un peu de ses origines, exploitées fort savamment dans le film de Gary Shore, Dracula Untold.

Une lecture d'un autre temps mais que j'ai réussi à appréhender facilement je dois dire, en même temps c'est plutôt ce que j'aime ce côté sombre, originel des vampires, même si j'apprécie tout autant les sexy buveurs de sang actuels.

Je remercie donc Zachary pour le conseil, étonnée de ne pas l'avoir lu avant, j'ai quand même eu l'impression au début de connaître des passages... je dois vérifier en visionnant le film de Coppola adapté du livre si ce n'est pas là la source de mon impression de déjà-vu ! Un très bon livre que je conseille à mon tour fortement !

En 1492, le prince Vlad Dracul, revenant de combattre les armées turques, trouve sa fiancée suicidée. Fou de douleur, il défie Dieu, et devient le comte Dracula, vampire de son état. Quatre cents ans plus tard, désireux de quitter la Transylvanie pour s'établir en Angleterre, il fait appel à Jonathan Harker, clerc de notaire et fiancé de la jolie Mina Murray. La jeune fille est le sosie d'Elisabeta, l'amour ancestral du comte...

J'avais prévu de voir l'adaptation de Coppola pour la semaine spéciale mais mon état physique d'alors avait eu raison de moi. Session de rattrapage, me voilà dans un état perplexe... évidemment comme très souvent le livre est mieux que son adaptation et je dois dire qu'ici encore cela se vérifie.

Dracula vu par Gary Shore : Synopsis :

Ce qui m'a déplu c'est la vulgarisation de l'oeuvre de Bram Stoker, le livre a été publié en 1897 si ma mémoire est bonne et les usages de cette époque n'ont pas été respectés par Coppola. En fait dans le film la part belle est à l'envoûtement plus sexuel dirons nous, c'est ce qui m'a gêné principalement... après ce genre d'adaptation nous conduit directement aux films nunuches et hystériques tels que Twilight, où les filles sont littéralement prêtes à se damner pour voir le vampire torse nu alors que l'intention de Bram Stoker il me semble était de montrer le côté obscur des créatures de la nuit pas de les rendre humaines et sexuellement attirantes et dont on pourrait facilement tomber amoureu(x)se...

Du coup la relation Mina-Dracula imaginé par le réalisateur est quelque peu déroutante.

Mon avis :

A côté de ce gros bémol, le film est intéressant, respecte l'univers propre au livre et il faut reconnaître le talent du maître (Coppola). Le casting est parfait, un Keanu reeves, un Anthony Hopkins, une Winona Ryder (Mina) plus que satisfaisante et un Gary Oldman à l'apogée de son talent en Dracula. Un petit rôle pour Monica Bellucci, convaincante en "concubine" du comte.

Perplexe donc car j'ai aimé et détesté ce film en même temps... à savoir que si je n'avais pas lu Bram Stoker avant le gros bémol ne serait pas présent, ceci étant dit on restera donc sur une note positive...

L'histoire débute en 1462. La Transylvanie vit une période de calme relatif sous le règne du prince Vlad III de Valachie et de son épouse bien-aimée Mirena. Ensemble, ils ont négocié la paix et la protection de leur peuple avec le puissant Empire ottoman dont la domination ne cesse de s'étendre en Europe de l'Est. Mais quand le sultan Mehmet II demande que 1000 jeunes hommes de Valachie, dont le propre fils de Vlad, Ingeras, soient arrachés à leur famille pour venir grossir les rangs de l'armée turque, le prince doit faire un choix : abandonner son fils au sultan, comme son père l'a fait avant lui, ou faire appel à une créature obscure pour combattre les Turcs et par là même assujettir son âme à la servitude éternelle.

Vlad se rend au pic de la Dent Brisée où il rencontre un abject démon et conclut un accord faustien avec lui : il acquerra la force de cent hommes, la rapidité d'une étoile filante et les pouvoirs nécessaires pour anéantir ses ennemis, en l'échange de quoi, il sera accablé d'une insatiable soif de sang humain. S'il parvient à y résister pendant trois jours, Vlad redeviendra lui-même, et sera à même de continuer à protéger et gouverner son peuple, mais s'il cède à la tentation, il entrera dans le monde des ténèbres pour le restant de ses jours, condamné à se nourrir de sang humain et à perdre et détruire tout ceux qui lui sont chers.

Alors dans les vampires on a les sexy bad mais gentils quand même car la FILLE lui fait voir le côté "lumineux" de la force, genre Twilight, The Vampire Diaries ou Buffy contre les Vampires (cherchez l'erreur...) et on a

les pas beaux tout vilains style la plupart des films commençant par Dracula... mais ici nous avons une exception car nous avons un sexy bad tout vilain et je dois dire que j'aime beaucoup aussi ce côté vampire, surtout quand c'est Luke Evans qui l'incarne, non je ne craque pas sur lui je ne m'appelle pas Ines mais je dois avouer qu'il a de quoi forcer l'admiration et qu'il est sexy en diable j'avoue...

Enfin bref... j'en reviens au côté sombre du film, j'adore ce genre de contexte que ce soit dans les Batman de Nolan ou ici dans le film de Gary Shore (le point commun outre la "sombritude" ce sont les chauve-souris).

Luke Evans est magistral, fascinant, sa loyauté et son sens de l'honneur et du sacrifice n'ont d'égal que sa prestance et sa classe. Ce n'est pas évident d'apprécier un film porté en majeure partie par son personnage principal mais là je dois dire que c'est réussi ! Les effets visuels utilisés avec parcimonie sont sensationnels, comme sur l'affiche la part belle est aux chauve-souris et c'est une bonne chose d'y rendre hommage.

J'ai vraiment adoré cette version et je le conseille à tous !