Auteurs :Frédérique ArnouldGenre : Fantastique
Edition :Artalys
Année d'édition : 3 octobre 2015
Pages : 252 pages sur ma liseuse Le commander depuis Amazone Le commander depuis les éditions ArtalysLe commander directement à L'auteure
Avant toute chose je tiens à remercier les éditions Artalys ainsi que l'auteure pour leur confiance.
Synopsis :
Alexia a sauvé Tomas des griffes du Grahir et s’est réfugiée à Spéro grâce à ses pouvoirs magiques. Elle y retrouve monsieur Hary, Kévin, Fallia et Léona. Mais le prince William et ses compagnons sont restés aux mains de l’ennemi. Le royaume d’Argalone est ainsi privé de son prince héritier.Cependant, Spéro se trouve sur le territoire de Dorduine, si bien qu’Alexia et ses amis ne sont pas en sécurité. Après avoir échappé à un encerclement de l’armée noire, ils s’efforcent de regagner leur pays.Des dangers mortels les attendent, ainsi qu’une rencontre inattendue qui va tout changer. Et c’est plus forte, mais non moins terrifiée, qu’Alexia se lance dans son dernier combat contre Grahir.
Mon avis :
Bien heureux celui qui commence ou commencera cette trilogie, car l'auteure nous a laissés en haleine, entre chaque tome. Même la réponse de la fin du second tome, n'arrive que sur la seconde moitié de ce troisième opus. Je ne sais pas si je suis claire, mais toujours ce fameux risque de spolie qui plane au-dessus de ma tête, comme une épée de Damoclès, et par conséquent, m'empêche de vous en dire plus, de peur d'en dire trop.
Je ne sais pas si c'est l'effet salon du livre de la jeunesse de Montreuil, mais j'ai eu l'impression, que pour ce dernier tome, le style avait légèrement changé, plus axé jeunesse, avec les facilités qui vont parfois avec. Mais rassurez-vous, il n'en est pas déplaisant pour autant. C'est même le contraire, j'ai aimé retrouver l'univers de l'auteure, sa plume, ses personnages.
Nouveau tome, nouveau lieu, les révélations arrivent, ainsi, on comprend mieux le rôle de Liam. Le côté divin abordé dans le second tome, se précise dans celui-ci.
J'ai aimé retrouver l'ambiance du premier, la camaraderie, qui unit Alex à "ses frères d'armes". À côté de ça, on retrouve le triangle amoureux, Alex, Maxi, Tomas. Je les ai aimés dans le premier tome, dans le second Maxi m'a passablement déçu, là, c'est Tomas, qui devient insupportable. Finalement en y repensant, l'auteure a su exploiter, toutes les ficelles de ses personnages, comme une pièce de puzzle que l'on tourne dans tous les sens, pour voir comment elles s'imbriquent.
Je vous avoue que mon esprit (sans doute dérangé), s'attendait à une autre conclusion, lors de la bataille finale. Pour ceux qui ont lu, la saga en entier, (et Frédérique, si tu passes par là), je pensais que la gémellité serait exploitée jusqu'au bout. Pour les autres, pour voir de quoi je parle, et bien un conseil, lisez cette magnifique saga.
Un combat difficile est le troisième et dernier tome de la trilogie la guerrière d'Argalone. Et pourtant, il me manque un petit, je ne sais quoi, pour me persuader, que c'est bel et bien la fin. Je ne peux pas dire que Frédérique Arnould, nous offre une fin ouverte, (ah, je déteste ça), on a même les grandes lignes de la conclusion, mais je ne sais pas, j'aurai aimé plus de détails, j'ai eu le sentiment d'inachevé. Sans doute parce que pour une fois, je n'avais pas envie d'étrangler l'auteure pour connaître la suite.
Avec la Guerrière d'Argalone, Frédérique Arnould, nous offre une trilogie, vraiment prenante. À l'univers riche, aux rebondissements nombreux. L'auteure est sans pitié avec ses personnages et son lecteur. Le style simple et fluide de l'auteur, permet d'être accessible, même à de jeunes lecteurs. Une histoire haletante et passionnante, dont on oublie vite, les petites maladresses, croisées ici, et là.Laissez-vous tenter par cette histoire passionnante, qui frôle le coup de cœur, et si cela n'en est pas un, c'est juste que je ne les mets pas facilement.Morceaux choisis :
Si tu laisses le doute s'infiltrer en toi, il consumera chaque parcelle d'espoir, et tu perdras définitivement courage comme en cet instant.Nous avions fait preuve d'une si grande naïveté ! Nous savions pourtant que cette rencontre cachait quelque chose.