A première vue, et pendant quelques dizaines de pages, j'ai eu le sentiment de retrouver une recette proche de celle utilisée par Laurent Carpentier dans Les bannis, où l'auteur relate également l'histoire de sa famille. Mais voilà, nous ne sommes pas égaux en passif familial, et l'histoire de Christophe m'a paru plus captivante que celle de Laurent...
L'idée de partir de l'appartement fonctionne assez bien, on s'attache au lieu, le passé y est imprégné, si bien que l'on visualise bientôt les différentes figures familières qui hantent le récit de Christophe déambuler dans les pièces chargées d'histoire.
La période de la dernière guerre est centrale, et l'auteur construit habilement sa trame de sorte que l'on est impatient d'y parvenir, et de savoir quelles ont été les conditions de la survie.
Il s'agit donc d'un roman intéressant et bien écrit, qui m'a offert un bon moment de lecture... mais dont je ne garderai peut-être pas un souvenir impérissable non plus.