The Mighty X-Mas 2015 : Jour 14

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Découvrez jour après jour, le calendrier de l'avent de The Mighty Blog. Pour ce jour #14, Tibo vous révèle quel comicbook il offrirait à...

une personne fondue de mythologie grecque

Wonder Woman (New 52)

DC Comics * Par Brian Azzarello & Cliff Chiang * 2012
Il n'y a pas si longtemps, quand j'avais la possibilité de conseiller et vendre des comics en VF et que mes clients potentiels se montraient intéressés par les héros DC Comics mais voulaient autre chose que du Batman, je leur conseillais trois séries : , Batwoman et Wonder Woman, dans leur version New 52.

Lorsque la série a été annoncée, je ne m'y suis pas intéressé. Lorsque le premier tome est sortie en France, je l'ai feuilleté et j'avais été surpris par la violence des premières pages, loin de ce que j'avais pu lire sous la plume de Gail Simone ou J.M. Straczinsky et Phil Hester dans les runs précédents. Puis j'ai osé lire ce premier volume. Et je n'ai pas regretté une seconde de ma lecture.

Le duo créatif a vraiment révolutionné le personnage et, à l'instar de Geoff Johns sur Aquaman, lui a redonné une dimension épique et incontournable digne de l'aura de Diana. Wonder Woman est puissante et emplie de compassion, déterminée et parfois implacable, belle mais pas nécessairement sexy, et encore moins vulgaire. Les deux auteurs ont même refondu et modernisé tout le panthéon grecque, donnant à chaque dieu de l'Olympe un design et charisme inédits.

Tous les personnages de cette saga vivent à travers les pages de cette BD. On souffre, on rit, on pleure, on lutte avec eux et on attend, patiemment et courageusement, l'épreuve suivante. L'évolution de Wonder Woman est au cœur de l'histoire, son statut de super-héroïne et son rôle dans la mythologie sont redéfinis au fil des chapitres, lentement mais sûrement, nous et lui permettant d'en apprécier chaque facette, chaque étape.

Si vous ne deviez lire qu'une seule super-héroïne ce serait elle. Si vous ne deviez lire que six albums ce seraient eux. Si vous deviez regretter la fin d'un run magistral, ce serait celui-ci. Adieu Diana, fille de Zeus, ton incarnation sous l'imagination d'Azzarello et les crayons de Chiang me manqueront, à jamais...