Salut les souriceaux !
Mon trou commençait à gagner en poussière et le fromage en moisissure ! Noël arrive, les marchés sont de retour. Il y avait pas mal de fromage, je dois dire. J’en ai profité pour en voler un peu. N’est-ce pas le rôle d’une souris ? Il faut dire que je me suis laissée aller. Cependant, j’ai continué à lire grâce au challenge Les Filles de Mrs Bennet et aux partenariats.
Bref, passons aux choses sérieuses ! Je reviens aujourd’hui pour vous parler de La Voleuse de livres ! Je me suis laissée tentée par la communauté Livraddict. Malheureusement, j’ai pioché dans la mauvaise urne.
Le livre en question :)Synopsis :
Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s’est arrêtée. Est – ce son destin d’orpheline dans l’Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret… Celui qui l’a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres…
Mon avis :
Je préfère commencer avec une jolie citation :
Un détail, vous allez mourir.
J’avoue, elle n’est pas si jolie que ça. Je sens que j’ai éveillé en vous – pendant un court instant – votre phobie de la mort. Si vous avez peur et si vous AIMEZ avoir peur, ce livre est pour vous. En effet, c’est bien la mort qui raconte l’histoire. J’ai trouvé cette formule narrative insolite et c’est plutôt bien réussi. Durant toute la durée de l’histoire, je me suis sentie épiée par cette créature. L’auteur, même s’il est le narrateur implicitement, me semble bien inexistant devant cette force qu’il vient de créer. J’ai vraiment apprécié cet aspect.
Le livre traite d’un sujet historique, Hitler, le nazisme et les juifs. Grâce à ce livre, j’ai ajouté une nouvelle grille de lecture. L’intérêt réside dans l’éclairage de l’Histoire de « l’autre côté », chez les « petites gens » d’une ville allemande qui ont tenté, vaille que vaille, de survivre au cours de ces années d’enfer…
J’ai essuyé pas mal de larmes (Si, si ! Une souris peut pleurer) en arrivant à la fin de l’histoire. L’histoire d’un juif m’a beaucoup touchée. Nous avons accès à ses pensées les plus intimes et surtout la souffrance qu’il vit au quotidien car il est JUIF. Les émotions sont au rendez-vous alors préparez vos mouchoirs (surtout vers la fin).
Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages surtout à Liesel (Personnage principal). Enfant qu’on voit grandir jusqu’à ses 14 ans (avec en bonus un épilogue sur la fin de ses jours) était d’un pur ennui. Elle volait des livres certes, elle aimait son ami juif d’accord, mais à part ça … Rien de spécial. Peut-être que je n’arrive plus à retrouver une âme d’enfant et donc je n’arrive pas à l’apprécier. C’est vraiment un énorme point négatif qui m’a fait sauté beaucoup de pages.
L’histoire traîne en longueur. Le livre est déjà un pavé en lui-même et si on doit lui ajouter des passages longs et sans importance, on n’est vraiment pas sorti de l’auberge. Peu d’évènements se déroulent et l’ennui est très présent. Encore un point négatif.
Le style de l’auteur est magnifique. C’est vraiment très bien écrit. J’aime beaucoup les tournures de phrases, son ironie et sa manière de présenter les intimes pensées de ses personnages. Un auteur de talent !
Pour toutes ces raisons je donne à ce livre un 2 / 5