Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
À trop te regarder
J'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
(Francis Cabrel)
Et vous, comment vous évadez-vous ? »
Bon, de deux choses l'une, je n'ai pas souhaité me redire, m'étendre sur mon intimité, même si cet espace, d'une certaine façon, lui est dédié. L'encre de tes yeux est une de mes chansons préférées de Francisssssssssssss, ex-æquo avec Je l'aime à mourir et Octobre. Donc one point pour Nicky !
Je voulais une photo qui parle de ma façon d'appréhender le quotidien, celle de m'attacher aux détails, à ces tout petits riens qui embellissent mon existence.
Alors, mon gentil inconscient m'a rappelé la nature, celle des villes en particulier (proximité de la COP21 ?). Et cette image s'imposa ! Parce que ce saule pleureur parisien, si bien nommé, en met plein la vue au béton qui l'entoure. Parce qu'il fait partie de ces petits bonheurs instantanés et gratuits, qui rendent minuscule ma taille d'humaine, parce que cet arbre me survivra comme tant d'autres et qu'il continuera à ravir les amoureux des bancs publics, les promeneurs solitaires ou les tribus, qu'il caresse et surplombe de sa superbe, inaccessible, imposant et majestueux.