Éditions Flammarion (2009) – 350 pages
Mot de l’éditeur :
Lou a une vie parfaite, une femme magnifique, deux enfants adorables et un travail qui le comble. Mais la réussite a un prix et Lou est prêt à tout pour parvenir au sommet. En se rendant au travail un matin d’hiver dans les rues enneigées de Dublin, Lou fait la connaissance de Gabe, un sans-abri qu’il croise tous les jours. Sa vie ne sera plus jamais la même car Gabe n’est pas un homme comme les autres… A mi-chemin entre Un conte de Noël de Dickens et La Vie est belle de Capra, Un cadeau du ciel renoue avec la grande tradition du conte de Noël. Cecelia Ahern nous entraîne dans un monde où la réalité est teintée de merveilleux et où les actes ont des conséquences inattendues sur l’existence.
Mon avis :
Avant de commencer la lecture de ce roman, je n’avais lu que le résumé donc, je ne savais pas du tout de quoi il parlait exactement et j’ai été un peu déçue. Ceci dit, je ne peux vous en dire plus sur l’histoire car ce serait gâcher votre plaisir si vous souhaitez le lire. Je vais donc directement vous donner mes impressions sur cette lecture.
Tout d’abord ce qui m’a le plus dérangé c’est que je n’ai pas ressenti l’ambiance magique de Noël, alors que l’intrigue se déroule durant cette période. Du coup, elle aurait très bien pu se dérouler à n’importe quel moment de l’année, que cela n’aurait rien changé.
De plus, je n’ai pas eu d’attache pour Lou, même quand il progresse et fait des efforts pour rattraper le temps perdu avec sa famille, il m’a agacé. Ce personnage passant sa carrière professionnelle avant sa famille, je trouve cela trop cliché. Sinon, je me suis plus attachée à sa femme Ruth pour qui j’ai eu de la compassion, et que malgré ce qu’est son mari, on ressent qu’elle l’aime malgré tout, alors on se demande où elle puise toute cette bonne énergie. Quant à Gabe, je l’ai bien aimé également, même si je ne sais pas trop qui il est vraiment : une chose est sûre c’est qu’il apporte heureusement un peu de magie au récit.
Malgré tout ce qui m’a chagriné au fil des pages, je l’ai quand même lu jusqu’à la dernière page, et cela grâce à la plume de Cecelia Ahern qui est tout de même remarquable, elle est bien fluide et entraînante. Aussi, j’ai trouvé la morale très juste disant qu’il faut passer le plus de temps possible avec ceux que l’on aime, car on ne sait pas de quoi demain sera fait.
En conclusion, une lecture un peu décevante pour ma part mais qui me donne quand même l’envie de lire d’autres romans de cette auteure, notamment « PS I love you » que je possède.
Un homme ne devrait jamais délaisser sa famille pour son travail.
Le temps est plus précieux que l’or, plus précieux que les diamants, plus précieux que le pétrole ou n’importe quel trésor.
On ne peut pas offrir du temps. Mais on peut le partager.