J’ai gagné ce livre à l’occasion du concours organisé par La Tête Dans Les Livres pour les trois ans de son blog. Je m’attendais à un livre de litérature jeunesse sympatique, et je n’ai pas été déçue.
J’ai lu ce livre très vite, en deux jours, alors que je suis en plein dans mes valises pour l’Inde et que je pensais l’emmener avec moi.
Cette chronique est donc écrite un peu à la va-vite, vous m’excuserez, il faut que j’aille choisir quelles sandales je prends! Et lorsque vosu lirez ce billet, je serai dans l’avion :)
L’histoire: Belle et Damien, maintenant délivré du sort qui l’avait transformé en Bête, attendent leur premier enfant. Surprise, la petite fille, prénommée Isabelle, peut se transformer à volonté, et surtout lorsqu’elle est sujette à des émotions intenses (colère entre autres).
Isabelle grandit sur AutreMonde, une planète qui ressemble étrangement à la Terre, mais où la magie est omniprésente.
Cependant, le méchant Duc Drator, qui avait presque réussi à prendre le pouvoir lorsque Damien était la Bête, est très, très frustré d’avoir loupé son coup, et magnigance son retour au pouvoir.
Il met en oeuvre tout ce qu’il peut pour faire passer Damien et sa fille pour de dangereuses créatures qu’il vaudrait mieux tuer, et qui n’ont pas leur place sur le trone.
Isabelle, quant à elle, ne s’en laisse pas compter. Victime dans son enfance d’un enlèvement traumatisant, et se rendant compte que la population a quand même un peu la frousse quand ils la croisent, elle se transforme en justicière de la nuit. Sous son apparence de jolie jeune fille, elle se promène dans les rues de sa ville, proie facile. Mais lorsque les malfrats se montrent, elle les zigouille!
Isabelle, d’ailleurs, a un petit frère « normal », Mérié, pour lequel elle abdique, car elle se rend bien compte que même si elle est respectée, on a toujours un peu peur d’elle.
Elle éprouve aussi ses premiers émois amoureux avec un prince étranger aux beaux yeux dorés, qui est lui aussi complètement fou d’elle.
Pendant ce temps, le méchant Duc continue de comploter avec l’aide d’une créature encore plus méchante que lui. Il fomente une rebéllion, mais Isabelle arrive à la contrer… Jusqu’à ce que le super méchant pointe le bout de son nez.
Et c’est la fin du volume 1! Suspense…
Mon avis: J’adore les contes, donc je n’allais pas cracher dans la soupe! En plus Belle est l’un de mes perso préférés Disney, parce que euh… elle me ressemble beaucoup! Brune, yeux noisette, adore lire, française… C’est tout moi!
On sent que c’est de la littérature jeunesse. Je crois que je n’ai jamais lu de livres entrant dans cette catégorie en tant qu’adulte… Ah si, Twilight, mais c’était horriblement mal écrit!
Bref, au niveau du style, ça se sent. J’ai déniché dans la narration (même pas dans un dialogue): « c’était ballot ». L’expression m’a fait sourire, mais le fait de la mettre à l’imparfait a juste fait retomber le soufflé pour moi. Je ne suis clairement pas dans la cible ;) Les ados vont surement apprécier.
Toujours niveau style, j’ai remarqué pas mal de répétitions. Par exemple, dans deux phrases d’affilée, le verbe « fabriquer ».
Mais on sent quand même que l’auteure en a dans le ciboulot, puisqu’elle fait référence à tout ce qui se passe sur Terre niveau artistique au 16è siècle (auteurs, style, peintures, imprimerie), donc petit cours d’histoire glissé juste comme ça, l’air de rien ;)
En tant que fervente défenderesse de l’allaitement, j’ai aussi été touchée par le fait que Belle décide d’allaiter ses enfants plutôt que de les mettre en nourrice (encore un peu d’éducation qui ne fait pas de mal, surtout que ce livre est clairement destiné aux jeunes filles).
Enfin, un peu de vocabulaire est dispensé de ci, de là, histoire d’améliorer celui des lecteurs (nyctalope, par exemple, qui doit en avoir fait rire plus d’un. En tout cas ça me faisait bien rire quand j’avais 14 ans).
L’histoire est bien ficelée, les personnages attachants. Un univers très riche est mis en place, avec un vocabulaire particulier qu’il faut maitriser (il y a un lexique à la fin du livre). C’est plein d’humour d’ailleurs.
Il y a par exemple des rominets, qui sont des animaux si rapides qu’on ne peut distinguer qu’une boule de poils. Seuls les titis, des canaris très excités, peuvent les voir tels qu’ils sont!
Maintenant il va falloir que j’attende le tome 2…
L’auteure: Sophie Audouin-Mamikonian
Comme je suis pressée, je vais faire une entorse à mes principes, et vous invite pour cette fois à cliquer ici pour en savoir plus sur cette auteure.
Vous pouvez aussi consulter son site internet, consacré à Tara Duncan.
Produits dérivés: le tome 2 bien entendu, et puis la série Tara Duncan, dont La Fille De Belle est une préquelle.
Pour finir, je vous laisse avec l’auteure qui lit le premier chapitre du livre: