[Ciné #7] Hitman : Agent 47

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Voilà bien longtemps que je n’avais pas fait un petit article cinéma, et à vrai dire, cela fait aussi longtemps que je n’avais pas regardé de film que je ne connaissais pas.

Ce week-end, prise une flegme sans nom de m’acquitter de mes devoirs d’étudiantes, je me suis posée dans mon canapé avec mes gaufres liégeoises maison, et j’ai décidé de regarder des films, ce que j’ai fait toute la journée avant de m’en vouloir de ne pas avoir réviser mes partiels. Dur est la vie d’étudiante… 

Katia est une jeune femme qui aux capacités un peu particulière, à la recherche d’un homme dont elle se sait rien et qui pourtant l’obsède. Elle va être repérée par une agence qui veut à tout prix mettre la main sur une formule permettant de modifier génétiquement des hommes afin d’en faire des tueurs sans pitié et insensible à la douleur et aux sentiments.  Une opération qui avait déjà été mise en place quelques années auparavant, mais qui, pour une question de déontologie, bizarre lorsque l’on décide de mettre au jour ce genre de projet, avait été abrogé. Épaulée par l’un de ces agents : 47, Katia va traquer l’homme quelle recherche et l’organisation. 

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Mon avis : j’adore ce genre de films, je pense que ceux qui ont lu ma chronique sur Rogue Nation l’avait compris. C’est le type de film qui me fait rire au possible. Pourquoi ? Des situations les plus improbables les unes que les autres, des morts toutes aussi bizarres, et des cascades à couper le souffle. Et, à vrai dire, c’est bien le seul attrait que je leur trouve. Mais je suis plutôt bon public, je peux me satisfaire d’un scénario assez faible par une bonne dose d’action. Je suis une vendue…

Comme je le disais un scénario plutôt faible, aucun suspense, une fin que l’on voit venir à des kilomètres. Le côté intéressant se trouve dans l’histoire des personnages et celle qui gravite autour des expérimentations génétiques. Ce n’est pas le premier jeu vidéo dont on sort un film : avant lui, Résident Evil, Prince of Persia et j’en passe se sont massés, et toujours le même résultat, ça ne marche pas. On ne retrouve pas dans ces films, ce que l’on peut ressentir lorsque l’on joue et c’est vraiment dommage. Mais encore une fois, ce n’est pas pour autant que le film n’est pas agréable à regarder, passé ces détails, nous passons un bon moment.

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Parlons un peu de la performance des acteurs. Après avoir passer une bonne dizaine de minutes à me demander si l’acteur principal était ou non Orlando Bloom (il faut dire ce qui est, Rupert Friend ressemble beaucoup à notre chez Will Turner), j’ai pu constater que… leurs performances étaient égales au scénario... bien pauvres. Je n’ai pas été transporté d’émotion face à leurs performances, ni même face à quoi que se soit d’ailleurs.

Des acteurs peu connus, des performances faibles, un placement de produit pour Audi… Non que je trouve ce modèle désagréable à regarder, bien au contraire, mais trop de gros plans sur la marque tue le gros plan sur la marque.

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En résumé : Je vais arrêter de descendre aussi lourdement le film, il n’est pas si mauvais que cela, à partir du moment où vous le regardez avec les yeux et que vous débranchez votre cerveau !


Ma note : 10/20


Et vous ? Vous en avez pensé quoi ?