Eaglemoss | Justice League – La Tour de Babel

Par Deslivresetlesmots @delivrezlesmots

Titre : Justice League of America – La Tour de Babel
Auteurs : Waid Mark, Porter Howard
Date de publication : VO : 2000 ; VF : 2012/2015
Édition : Eaglemoss et Urban Comics
Traduction : ?
Synopsis : Ra’s Al Ghul tente à nouveau d’attaquer Batman, cette fois-ci en s’en prenant à ses plus proches alliés : la Ligue de Justice. Défaits les uns après les autres, grâce à des armes et techniques de combat élaborées selon leurs faiblesses, le Démon savoure déjà sa victoire… Comment Ra’s a-t-il pu disposer d’informations aussi confidentielles ? La réponse à cette question pourrait bien détruire la Ligue pour de bon !

Avis : ★★★★✩

Je suis très contente que cet arc fasse parti de l’abonnement Eaglemoss puisque j’avais déjà pu lire des comics qui y faisaient référence et où on voyait les conséquences des événements de La Tour de Babel. Une histoire emblématique pour la ligue des super-héros, qui va être un véritable tournant dans le fonctionnement de la Justice League (et des autres groupes de super-héros, comme les Titans ou la Young Justice, sur lesquels les rebondissements de ce tome peuvent influer…).

Difficile d’en parler sans dévoiler le mystère de l’intrigue, puisque c’est bien ce qui est le plus intéressant dans la Tour de Babel : savoir comment Ra’s a pu obtenir de telles informations sur chacun des points faibles des membres de la Justice League, et de qui il peut bien les tenir… J’apprécie particulièrement le fait qu’en tant que lecteur, on nous invite à deviner en quoi les blessures infligées relèvent des faiblesses des super-héros. La peau de Martian Manhunter (traduit « Limier martien », sérieusement?!) prend feu au contact de l’air : quoi de pire pour quelqu’un de si vulnérable au feu ? Aquaman, qui a tant besoin d’eau pour survivre, devient tout à coup phobique à l’idée d’approcher ne serait-ce qu’un verre d’eau. Le plus étrange est que tout semble être mis en œuvre pour rendre ces héros incapables de se défendre, sans les tuer. Du moins, pas dans l’immédiat.

On comprend assez tôt que le but de Ra’s est d’introduire suffisamment de chaos sur Terre pour que les humains s’entretuent. Puisque selon lui, ils sont la cause de la disparition de nombreuses espèces de faune et de flore. Ce qui est assez juste. Mais son plan ne fait guère de sens en fait, parce que l’une des conséquences potentielles de ses manigances est une guerre nucléaire entre le Rhaphastan et la Turquie. J’ai du mal à comprendre en quoi cela peut aider la planète. Bref. Pour semer le chaos, Ra’s trouve une manière assez simple : il utilise des fréquences auditives particulières pour que les gens perdent la faculté de lire, de reconnaître assez les caractères pour les comprendre, puis il enlève même le langage.

Une chose est certaine : la Justice League ne sortira pas indemne de ces aventures.

Toujours pas de Zatanna en vue, ce qui est fort dommage (elle est mentionnée à la fin) mais on retrouve Oracle, ce qui ne fait jamais de mal ! Et puis, dans ce sixième volume de l’abonnement Eaglemoss, on a le droit à l’histoire « La fille du démon », dans laquelle Batman rencontre Ra’s Al Ghul pour la première fois, à la suite de l’enlèvement de Robin (Dick Grayson à l’époque). Ça fait toujours plaisir d’avoir l’occasion de relire les classiques !


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