Les loups de Riverdance, tome 2 : Léo
Par H.V. Gavriel
Genre : Bit-lit, romance
Pour un public jeune adulte
Chez Milady
Lu dans le cadre du Challenge contre l’Homophobie
7€90 – 479 pages
Résumé : Léo a bien grandi depuis que son père a abandonné son rôle d’alpha de la meute de Riverdance. À présent avocat, père d’une petite fille et divorcé, le jeune homme est écartelé entre ses rêves et la réalité, ses désirs et ses responsabilités. Difficile de choisir sa voie quand tant de gens attendent autant de vous. Cependant des enlèvements d’enfants métamorphes ne vont pas lui laisser le choix. Pas plus que sa rencontre avec Zacharie Blackhawke. Un bel indien sexy, arrogant et sauvage, qui va faire découvrir à Léo des facettes insoupçonnées de sa propre personnalité…
Pour la première fois, il penche son visage et ses yeux noirs se posent sur Cody. Le gosse le regarde, l’air concentré comme s’il déchiffrait un problème de mathématiques compliqué. Il n’y a pas eu un seul geste de tendresse ou d’affection entre eux, et, en y réfléchissant, je crois n’en avoir jamais vu. Mais il y a quelque chose qui passe du grand Indien au petit bout de chou, impalpable, intangible, fort et douloureux.
Le premier tome a été pour moi un véritable coup de coeur, je me devais alors de lire cette suite !
Mais, contrairement au premier tome, la plume de HV Gavriel m’a moins transportée. Les étoiles ont rarement brillés dans mes yeux, et j’en suis terriblement déçue. Mais, dans cette plume, il y a tout de même ces phrases qui font vibrés, ces phrases belles, qui vont droit au coeur, le touchant durement. Et, durant ces moments-là, tu t’arrêtes dans ta lecture. Et tu te dis : « putain, c’est beau ». Et tu replonges dans l’ouvrage, le sourire aux lèvres.
En plus, j’ai beaucoup apprécié de voir des dialogues moins robotiques que dans le premier tome. Ils sont mieux ancrés dans le texte, et ça gène moins dans notre lecture. C’est pareil, pour le registre de langues. Tout est mieux adapté.
Parlons de Léo. Un Léo grandit, un Léo plus mature, plus adulte. HV Gavriel a bien su vieillir son personnage sans le trahir, restant ainsi dans le réalisme du tome précédent. Notre Léo est un homme, maintenant. Un père, même. Un peu cassé par les autres. Mais un homme qui continue de grandir, devenant de plus en plus fort, de plus en plus sûr de lui. Ça fait plaisir et ça nous rend fier comme si nous étions l’un de ses parents !
Par contre, ce qui m’a laissé un peu plus dubitative, c’est la relation amoureuse de notre personnage principal avec Zack. Tout va bien trop vite! C’est précipité, presque bâclé. Surtout si on la compare avec la relation de Marius et Lucas (ce que j’ai fait, malheureusement). Dans l’oeuvre générale, j’ai trouvé cette vitesse plutôt étrange, même si elle est surement volonté de la part de l’auteur, symbolisant probablement la rapidité de ces disparitions, la surprise qu’elle peut créer chez nos personnages. D’ailleurs, cette enquête est merveilleusement bien ficelée, digne d’un policier ! Tout le long de l’ouvrage, HV Gavriel tient en haleine ses lecteurs. Nous voulons tout savoir ! Cette enquête informe d’ailleurs un peu plus sur les autres espèces cohabitant dans cette Amérique fantastique, notamment les vampires. Ils sont très intéressant, très touchant et même pour les plus méchants !
Oui, HV Gavriel mène avec brio ses récits, ils font mouche malgré quelques erreurs de parcours. J’ai d’ailleurs hâte de me procurer la suite, et ce dès sa sortie ! En personnage principal, je pronostique sur le mystérieux et adorable jardinier de Riverdance… Ce garçon titille ma curiosité. J’espère grandement tomber sur lui !
3.5/5