Éditeur : Seuil – Date de parution : octobre 2015 – 136 pages
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Ce court roman italien débute par l’annonce de la mort de Madame A. Elle était la servante au grand cœur, elle a élevé le petit Emanuele et materné ses parents pendant des années avant de tomber malade. Le récit alterne le présent de l’annonce et le passé, les souvenirs des moments passés auprès de Madame A., jusqu’à sa mort. A travers le récit de la vie de cette femme différente des autres et terriblement dévouée, se dessine l’histoire d’un couple.
De Paolo Giordano, j’avais bien aimé La solitude des nombres premiers. Mais j’avoue avoir été déçue par cette seconde lecture, qui m’a procuré par moment un ennui profond… L’écriture reste belle, mais il m’a clairement manqué quelque chose pour m’attacher aux personnages qui demeurent sans épaisseur, et me sentir vraiment touchée par l’intrigue. Dans les dernières pages, il y a comme un soubresaut, et les mots de la fin m’ont plu.
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« Il existe des aventures dont l’épilogue est écrit dès le début. Y a-t-il quelqu’un, madame A. incluse, pour penser qu’il en irait autrement ? »
Livre lu dans le cadre du Challenge 1% Rentrée Littéraire!
Voilà j’ai atteint mon objectif des 1% !! Mais j’ai d’autres lectures de la rentrée littéraire qui sont prévues, donc le fameux Delphine de Vigan… :D Je le laisse encore un peu mijoter…
6/6