"Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d'un bond car, en un éclair, elle réalisa qu'elle n'avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s'engouffrer dans un vaste terrier sous la haie. " Pourquoi Alice s'étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C'est au pays des merveilles que l'a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.
Et si Alice entrait dans la maison du Miroir, cette fois-ci ? A peine en a-t-elle l'idée que la glace se brouille et que la jeune fille plonge dedans. Une nouvelle galerie de personnages inattendus défile alors, comme de lointains cousins du pays des merveilles : Reine Rouge et Reine Blanche, Gros Coco, Blanc Bonnet et Bonnet Blanc...
Titre :Alice au Pays des Merveilles suivi de La Traversée du MiroirAuteur : Lewis Caroll
Editions :Le livre de pochePages : 320 pages (incluant, préface, annexes...)Sortie : 2009 pour cette édition / 1865 première parution
Je connaissais l'histoire d'Alice de part le dessin animé de Disney et j'ai été surprise de découvrir que l'adaptation avait laissé de côté certains moments qui auraient gagnés à être intégrés dans l'adaptation ! On ne retrouve pas le "bébé-cochon" ou la "fausse-tortue" par exemple.
J'ai aimé les différentes parodies de poèmes que l'on retrouve à de nombreuses reprises. La fin m'a laissée attendrie et un peu déçue que les aventures d'Alice soient déjà terminées.La traversée du miroir est aussi absurde et déjanté que le conte précédent. Alice est toujours aussi curieuse et nous entraîne avec elle dans un nouveau monde magique. On sourit très souvent à la lecture des nouveaux jeux de mots et réactions de la petite fille.
J'ai néanmoins eu un peu de mal à terminer le deuxième récit, peut-être à cause d'une certaine redondance. Cela reste une lecture mignonne et drôle, qui fait parfois un peu réfléchir. C'est dommage que je ne connaisse pas les comptines anglaise que Lewis Caroll parodie, je suis sûre que beaucoup de jeux de mots m'ont échappés ! En bref, une sympathique histoire, mais que je n'aurai pas forcément envie de relire.
Note : 14/20