Anne et Michelle, accompagnée de leur amie Terri, partent en vacances au Mexique à la fin de leur terminale. Anne et Michelle rencontrent un homme qui leur propose de les emmener visiter les ruines de Chichen Itza.

La couronne verte est conçue sur le même type de trame que la plupart -ou devrais-je dire tous- des ouvrages de Laura Kasischke : une vague de mystère plane sur l'histoire du début à la fin et nimbe les perceptions sensorielles et les réflexions des personnages.

Si le mystère et le suspense est forcément omniprésent, il y a aussi une grande part de poésie, véhiculée par le personnage de Michelle. D’une sensibilité exacerbée, elle se concentre toute entière sur l’histoire de Chichén Itzá et telle une éponge, absorbe quantité d’émotions, décrites de manière fort lyrique par l’auteure.

C’est toujours un plaisir de lire Laura Kasischke, tellement, selon moi, elle comprend et parvient à exprimer la sensibilité exacerbée des adolescentes. Sans doute s’en rappelle-t-elle elle-même précisément. Toujours est-il qu’elle sait parfaitement me le rappeler à moi ; ses écrits me parle parce que j’y trouve un écho certain.

KASISCHKE Laura, La couronne verte, Le livre de poche, 2010