L'année 2015 fut riche pour Les chApitres de sOnia.
et l'année 2016 risque d'être encore plus mouvementée !
Des interviews en préparation, un bel article sur les maisons closes que je n'ai toujours pas eu le temps d'écrire, des rendez-vous à prendre, des blogs à contacter, un salon du livre à préparer, quelques tirages au sort à organiser, une nouvelle dramatique à écrire et pourquoi pas, entamer mon second roman.
J'ai aussi rencontré des gens formidables tout au long de cette année ; Emeline et Maryline du blog Univers Livresques, Michèle du blog Bookinons, Monia du blog O harsard des mots, Marièke du blog Mécanismes d'Histoires, Alouqua du blog Le monde enchanté de mes lectures, Holly du blog Les chroniques d'Holly, Stéphane Rossard (auteur), Sandrine Louvalmy (auteure), Jaya et son équipe de la web radio ROIFM, l'équipe du mensuel de Info Levallois.
J'ai aussi une pensée pour Le cercle de Fred, Lecthot, Rose bonbon, Focus Littérature et Youboox dont certains avec qui je vais collaborer.
Je pense évidement à tous ceux qui me suivent depuis le début et qui m'encouragent à persévérer : Séverine, Marie, Marie-Pia, Raphaël, Arnaud, Léti, Frédérique, Ludivine, Véronique, Mireia et tant d'autres. A mes proches, mes enfants et évidemment, Jérôme mon mari.
Chers amis, chers lecteurs, je vous souhaite de passer de bonnes fêtes et à l'année prochaine !
sOnia
En cadeau, je vous laisse découvrir le texte de Charles Aznavour qui résume parfaitement ce que représente l'écriture pour moi...
Rêver, chercher, apprendre
Ne voir que l'écriture et pour maître et pour Dieu
Tendre la perfection à s'en crever les yeux
Choquer l'ordre établi pour imposer ses vues
Pour fendre, choisir, saisir, comprendre
Remettre son travail cent fois sur le métier
Salir la toile vierge et pour mieux la souiller
Faire hurler sans pudeur tous ces espaces nus
Surprendre, traverser les brouillards de l'imagination
Déguiser le réel de l'ombre d'abstraction
Les enchaîner le trait par mille variations
Tuant les habitudes, changer, créer, détruire
Pour briser les structures à jamais révolues
Prendre les contre-pied de tout ce qu'on à lu
S'investir dans son œuvre à cœur et corps vêtus
Écrire, de peur, de sueur, d'angoisse
Souffrant d'une étrange langueur
Qui s'estompe parfois mais qui refait bientôt surface
User de sa morale en jouant sur les mœurs et les idées du temps
Imposer sa vision des choses et des gens, quitte à être pourtant maudit
Capter les sans sujets, la moindre variation
Explorer sans relâche et la forme et le fond
Et puis l'œuvre achevée, tout remettre en question, déchiré d'inquiétudes
Souffrir, maudire, réduire l'art à sa volonté, brûlant d'énergie
Donner aux sujets morts comme un semblant de vie
Et lâchant ses démons sur la page engourdie
Écrire, écrire, écrire comme en parler on crie