Nous y sommes!
Avec ce top se clôturent les lectures de 2015, et je ne manquerai pas de vous gratifier, d'ici quelques jours, du top et du flop 2015 (ô joie!).
Voici pour l'instant ce que je retiens de ce dernier mois :
5. Kokoro, Delphine Roux
De la douceur, de la mélancolie, de la douleur étouffée... C'est ce qui me revient à l'esprit lorsque je songe au premier roman de Delphine Roux. Un peu à l'instar du Restaurant de l'amour retrouvé d'Ito Ogawa, Kokoro est un roman de la convalescence, de la reconstruction.
4. Les échoués, Pascal Manoukian
Encore un premier roman, cette fois-ci proposé par un ancien journaliste qui nous sensibilise à un sujet très actuel, en nous introduisant parmi les clandestins, les immigrés, les réfugiés, ceux qui ont tout quitté et se sont retrouvés sans droit et sans patrie. Un roman qui nous rappelle à notre humanité.
3. La lenteur, Milan Kundera
Même lorsque l'on ne tombe pas sur le meilleur roman de Kundera, sa prose a quelque chose de lancinant, qui s'attarde en nous pendant des jours, alors même que l'on pensait avoir trouvé un livre plus léger que le reste de l'oeuvre. Comme toujours, Kundera nous éveille à nos propres réflexions.
2. La logique de l'amanite, Catherine Dousteyssier-Khoze
Le roman de Catherine (je m'en tiendrai à Catherine, non par manque de respect, mais parce que je galère grave à épeler le nom à chaque fois...) a été le clou des fêtes de fin d'année, la réjouissance la plus truculente. Entre mycologie et hémoglobines, Nikonor va devenir votre nouvelle idole.
1. La petite femelle et Les brutes, Philippe Jaenada
Sans surprise, ma plus belle découverte est celle de Philippe Jaenada, mon nouvel amour littéraire, le champion incontesté de l'humour livresque, le génie qui a reçu un billet coupe-file pour entrer dans mon panthéon d'auteurs adulés de tous les temps. La petite femelle m'a fait l'effet d'un KO par uppercut, Les brutes a conforté mes espoirs fébriles, je me languis, que dis-je, je me meurs d'attendre mon retour parisien pour aller subtiliser un nouveau volume dans les rayons de ma bibliothèque. Comme on dit, Love at first sight.
Un seul flop ce mois-ci, mais quel flop :
La lettre oubliée, Nina George
Peut-être eut-il été pertinent de préciser la nature du phénomène, plutôt que d'induire les gens en erreur et de se retrouver dans le flop de Décembre...
Je me suis déjà épanchée suffisamment longuement dans ma chronique sur le sujet, je vais donc vous épargner le poids de ma déception et de l'humeur maussade produite par la lecture de la regrettable production de Nina. Je vous ferai simplement part de ma profonde stupéfaction de voir que certains livres trouvent le moyen d'être édités et lus. C'est à cause de ce genre d'erreur que le terme de "livre", en la désignant, se retrouve amoindri.
Avec ce top se clôturent les lectures de 2015, et je ne manquerai pas de vous gratifier, d'ici quelques jours, du top et du flop 2015 (ô joie!).
Voici pour l'instant ce que je retiens de ce dernier mois :
5. Kokoro, Delphine Roux
De la douceur, de la mélancolie, de la douleur étouffée... C'est ce qui me revient à l'esprit lorsque je songe au premier roman de Delphine Roux. Un peu à l'instar du Restaurant de l'amour retrouvé d'Ito Ogawa, Kokoro est un roman de la convalescence, de la reconstruction.
4. Les échoués, Pascal Manoukian
Encore un premier roman, cette fois-ci proposé par un ancien journaliste qui nous sensibilise à un sujet très actuel, en nous introduisant parmi les clandestins, les immigrés, les réfugiés, ceux qui ont tout quitté et se sont retrouvés sans droit et sans patrie. Un roman qui nous rappelle à notre humanité.
3. La lenteur, Milan Kundera
Même lorsque l'on ne tombe pas sur le meilleur roman de Kundera, sa prose a quelque chose de lancinant, qui s'attarde en nous pendant des jours, alors même que l'on pensait avoir trouvé un livre plus léger que le reste de l'oeuvre. Comme toujours, Kundera nous éveille à nos propres réflexions.
2. La logique de l'amanite, Catherine Dousteyssier-Khoze
Le roman de Catherine (je m'en tiendrai à Catherine, non par manque de respect, mais parce que je galère grave à épeler le nom à chaque fois...) a été le clou des fêtes de fin d'année, la réjouissance la plus truculente. Entre mycologie et hémoglobines, Nikonor va devenir votre nouvelle idole.
1. La petite femelle et Les brutes, Philippe Jaenada
Sans surprise, ma plus belle découverte est celle de Philippe Jaenada, mon nouvel amour littéraire, le champion incontesté de l'humour livresque, le génie qui a reçu un billet coupe-file pour entrer dans mon panthéon d'auteurs adulés de tous les temps. La petite femelle m'a fait l'effet d'un KO par uppercut, Les brutes a conforté mes espoirs fébriles, je me languis, que dis-je, je me meurs d'attendre mon retour parisien pour aller subtiliser un nouveau volume dans les rayons de ma bibliothèque. Comme on dit, Love at first sight.
Un seul flop ce mois-ci, mais quel flop :
La lettre oubliée, Nina George
Peut-être eut-il été pertinent de préciser la nature du phénomène, plutôt que d'induire les gens en erreur et de se retrouver dans le flop de Décembre...
Je me suis déjà épanchée suffisamment longuement dans ma chronique sur le sujet, je vais donc vous épargner le poids de ma déception et de l'humeur maussade produite par la lecture de la regrettable production de Nina. Je vous ferai simplement part de ma profonde stupéfaction de voir que certains livres trouvent le moyen d'être édités et lus. C'est à cause de ce genre d'erreur que le terme de "livre", en la désignant, se retrouve amoindri.