Salut les souriceaux !
Aujourd’hui on se retrouve pour une chronique tout à fait particulière car c’est la première fois que je donne mon avis sur une BD. Je remercie avant tout l’équipe Livraddict ainsi que les éditions Folio pour ce partenariat.
Titre VF : Literary Life : Scènes de la vie littéraire.
Auteur(e) : Posy Simmonds
Editeur : Editions Folio
Nombre de pages : 90 pages
Synopsis :
« Ces chroniques ont paru chaque samedi entre 2002 et 2005 dans The Gardian Review, supplément littéraire du célèbre quotidien britannique. Ma seule consigne était que tout devait tourner autour de la vie des lettres. Je travaillais en flux tendu recherche d’une idée le lundi, fol espoir de l’avoir trouvée le mardi, et le mercredi, jour de remise, frénésie de travail matinal, en robe de chambre parmi les miettes de toast.
Puis à 11 h 50, course jusqu’aux bureaux du journal, au bout de la rue (mais pas en robe de chambre) pour livrer ma planche. Le reste du mercredi était en général consacré à un lunch bien mérité ».
Mon avis :
La BD regroupe différentes scènes indépendantes qui ont toujours un lien avec les auteurs/libraires et leurs petits tracas quotidiens. Le monde tel que nous le connaissons, se voit transformé. Le médecin soigne, par exemple, les syndromes de la feuille blanche et aide les auteurs ayant souffert d’une mauvaise publicité. Cet univers où tout tourne autour de la littérature m’a beaucoup plu et fait rire !
Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages récurrents. Les scènes sont tellement courtes qu’on apprécie personne au final.
Les différentes scènes se terminent sans un réel message. Habituée à des fins complètes et souvent morales des romans, j’ai eu du mal à lire sans un but particulier. C’est une BD qu’on garde pour la plage ou les moments de détente.
J’ai souffert face à la taille et à la police d’écriture. C’est tellement petit que j’ai eu mal aux yeux. Ce format poche n’est pas du tout adapté à cette BD. Je vous conseille de vous munir de vos lunettes !
Nous retrouvons beaucoup le cynisme de l’auteur. Il y a des messages subtils glissés un peu partout. Je pense que c’est le point essentiel qui m’a permis d’apprécier plus ou moins la BD.
J’approuve totalement la présence de quizz et de jeux. C’est un échange qui se crée avec le lecteur. L’auteur nous fait participer ! La passivité y est absente.
En conclusion, j’ai un peu ri mais je me suis ennuyée aussi. Je n’ai pas été marquée par les personnages et j’ai eu du mal à déchiffrer certains passages (police et taille inadaptée).