Chronique #158
Décembre 2015
Titre : David Creem – La confrérie de l’Invisible
Auteur : Richard Taleman
Editeur : J’ai lu
Parution : 2014
Nombre de pages : 414 pages
Genre : Science-fiction
Résumé couverture
À l’université de Cap Rock, les élèves qui suivent le cursus du professeur Wiseman ne sont pas comme les autres. Leur originalité? Ils possèdent tous des dons exceptionnels : télékinésie, télépathie, pyrokinésie… L’objectif de David en s’y inscrivant : découvrir la nature de ses capacités afin d’élucider la mystérieuse disparition de son grand-père. Une quête qui l’emportera au-delà des frontières de la réalité, dans les zones insoupçonnées de l’Invisible, là où, depuis toujours, se joue le destin de l’univers.
*** L’avis de Marine ***
J’attendais de grandes choses de ce livre. En même temps, quand on lit le résumé et qu’on voit qu’il s’agit d’étudiants qui sont dans un école pour apprendre à développer leurs capacités de télékinésie, télépathie, pyrokinésie… on se dit que ça pourrait bien ressembler à un genre d’Harry Potter moderne. Mais non. Non. Non. Non. En fait, il s’agit d’un étudiant qui va essayer de retrouver son grand-père disparu en faisait des décorporations pour se rendre dans une sorte d’entre-monde où les poltergeists et autres fantômes vivent encore.
Le côté super-pouvoirs est tout de même bien sympa. Chaque étudiant à un don spécifique à la base (c’est grâce à ce don qu’ils sont acceptés dans l’Institut Californien de Parapsychologie) et certains chapitres se concentrent sur les cours qui servent à développer leurs dons. Outre David qui est le personnage principal, trois autres étudiants se démarquent du lot pour être les autres membres de … « la confrérie de l’Invisible », sorte de club qu’ils ont créé entre eux. Il y a le sportif et beau parleur, Robert, la fille super douée et intelligente qui a eu un accident et se déplace maintenant en chaise roulante, Louise et enfin Alice, la jolie blonde que tout le monde s’arrache et qui est très en phase avec la nature et les animaux. Un peu cliché mais bien des personnages bien sympathiques tout de même. Trois personnages secondaires qui amènent chacun leur petite touche au récit. J’ai particulièrement aimé Louise qui est vraiment douée dans son domaine et qui aide beaucoup David lors des décorporations. En plus, je pense qu’il y a de fortes chances pour qu’une relation plus intense se développe entre ces deux-là dans le tome suivant !
Mis à part le côté X-Men qui est au final assez peu présent, ce livre est surtout un voyage dans d’autres mondes, les mondes de l’invisible qu’on n’aborde que très rarement dans les livres mais plus dans les films d’épouvantes et d’horreur. Il y a notamment une scène de maison hantée qui ne m’a pas vraiment plu car ce côté fantastique-là ne me plait pas plus que cela à la base.
L’intrigue principale du roman se développe petit à petit et très lentement. Ce n’est que dans la dernière partie du livre qu’on apprend certaines choses sur le passé du grand-père de David et j’ai trouvé que les éléments importants ont été abordés trop rapidement, sans aller vraiment au fond des choses. Le suspense s’accélère dans la toute dernière partie du récit et on arrivera rapidement à une fin qui n’en est pas vraiment une (mais le tome 2 est déjà sorti donc n’ayez crainte).
Au fond, ce livre est davantage une histoire sur le paranormal que sur des jeunes à la X-Men (ce que j’aurais préféré). Par contre, si vous cherchez un peu d’originalité, là vous serez servi car je n’ai lu aucun livre dans ce genre là jusqu’à présent. L’auteur tape donc dans une mine inexploitée. Ce premier tome de la trilogie est donc une bonne soupelette d’inventivité, de divertissement et de voyages au-delà du visible et du sensible.
Personnellement, je ne suis pas sûre d’acheter le tome 2 car le côté paranormal ne m’a pas attiré plus que cela mais j’ai quand même bien accroché avec le héros et le concept de superpouvoirs et de décorporation de manière générale.
#atouchofbluemarine
I just can’t stop reading…