⚓ J'ai jeté l'encre avec « L'écume des jours » de Boris Vian

Par Cristy Sevla @LesMotsdeCristy

Présentation de l'escale :
Le titre léger et lumineux annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveilleux et fantastique, féerique et déchirant. Dans cette ?uvre d'une modernité insolente, l'une des plus célèbres du Xxe siècle et livre-culte depuis plus de trente ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir. Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des noirs américains...

Organisateur : Le livre de Poche
Escale : Contemporain (drame)
Encre : Poche
Nombre de vagues : 335
Prix du voyage : 6,60 €


Je ne sais pas où commencer... ce roman est remplit d'absurdités abordés avec une douce poésie avant de devenir de plus en plus sombre. C'est une histoire d'amour, une histoire d'amour qui ne se termine pas comme dans les contes de fée. Pour lire cette histoire, il faut oublier tout ce que vous savez pour accepter l'absurde.

Je ne saurais dire si j'ai aimé ou non cette lecture, elle est très spéciale. L'auteur nous emmène dans un monde qui ne fonctionne pas du comme le notre. Dans ce monde on peut trouver un pianococktail qui fabrique des cocktails en jouant du piano, ou encore une maison avec des pièces qui changent, mais aussi un nuage qui vous suit pour vous offrir plus d'intimité dans la rue. Ce n'est pas un monde magique, il n'a rien de plus normale pour les personnages...

Nous suivons Colin qui va tomber amoureux de Chloé, Chick qui est amoureux d'Alise mais encore plus de Jean-Sol Partre dont il collectionne les livres. Il a aussi Nicolas et Isis. Ses personnages font évoluer dans ce monde absurde et vont le rendre encore plus absurde par leur conversation. Il n'y a pas à avoir peur de l'absurdité ici, c'est ce qui fait toute la poésie de l'univers. Une histoire qui lentement va virer au drame, rendant l'univers de plus en plus sombre, mais toujours intéressant.

Je sors de cette lecture sans savoir vers quel sentiment me tourner. Je ne peux pas dire que j'ai été transportée, mais je ne peux pas dire que j'ai détesté. A défaut je vais dire que j'ai plutôt apprécié sans grande conviction. Un monde intéressant mais sans plus.