Dans la peau de Marie Stuart

Par Mickaeline
Auteurs :Marie LaurentGenre Nouvelle, Fantastique
Edition :Artalys


Année d'édition :  16 Décembre 2013


Pages : 54 pages sur ma liseuse Le commander depuis Amazone  Le commander depuis les éditions Artalys  
Avant toute chose je tiens à remercier les éditions Artalys  pour leur confiance.

Synopsis :

Jeune Anglaise frivole, Susan ne s’intéresse guère à l’histoire de son pays, contrairement à son fiancé James. Mais le décès d’un oncle la propulse dans un cottage des bords du Loch Leven, où Marie Stuart avait été emprisonnée en 1567. Elle se découvre de surprenantes affinités avec la reine déchue, tandis que flotte sur elle l’ombre de la mystérieuse et antipathique Moïra Mac Grégor, ancienne gouvernante de son oncle. Et son voyage en Écosse se transforme en un saut temporel totalement inattendu.


Mon avis :

Si vous êtes fidèle à ce blog, vous savez que j'adore les histoires extra-temporelles, alors forcément, je ne pouvais pas passer à côté de ce titre, même s'il date de 2013.

Si je connais bien le nom de Marie Stuart, j'avoue que j'en sais très peu à son sujet, et je voyais l'occasion d'en apprendre un peu plus.
Malheureusement, on en apprend beaucoup moins que ce que je pensais, ou espérais, on suit Susan, inconséquente et frivole qui se retrouve à devoir visiter un cottage écossais, qu'un oncle lui lègue en héritage. Mais sur place tout ne se déroulera pas comme prévu.
Le style de l'auteur est fluide, l'histoire accrocheuse, bien que peu développée à mon goût, c'est le style qui le veut, puisqu'il s'agit d'une nouvelle de cinquante et quelques pages. La fin est d'un côté très prévisible, et de l'autre assez originale, autant vous le dire tout de suite, j'ai passé un très bon moment avec cette nouvelle, et si je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages, j'ai apprécié suivre l'évolution de Susan. Une intrigue bien trouvée qui mériterait d'être plus développée au vu d'un roman.

De plus, j'apprécie beaucoup plus cette couverture, que la précédente, je la trouve plus accrocheuse et originale.
Une nouvelle, originale et agréable à suivre malgré quelques facilités et un manque de profondeur.

Un petit morceau pour mettre en appétit :(...) Elle retint le <<aïe !>> sur le point de s'échapper de ses lèvres, son ennemie aurait été trop contente. Les femmes du seizième siècle étaient idiotes de se martyriser de cette façon. Au vingt et unième, elles ne sont pas plus intelligentes avec leurs régimes, lui souffla une voix intérieure. Ensuite, sa tortionnaire fixa la cage autour de sa taille pour donner de l'ampleur. Les deux opérations achevées, Susan pouvait à peine respirer, mais le résultat en valait la peine, à en juger par le regard mi admiratif, mi envieux de Mrs Mac Grégor, et par son commentaire acide.<<Vous ne pouvez pas vous empêcher d'être séduisante, Votre Majesté. La beauté est un don de Dieu, pas forcément un promesse de bonheur._ Non>>, dit Susan, bien qu'elle pensât le contraire.