Éditions Fleuve (2015) – 280 pages
Mot de l’éditeur :
La vie nous rattrape souvent au moment où l’on s’y attend le moins. Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n’écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d’un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n’importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, « grande, grosse, brune », pourrait bien être son cauchemar… Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l’un à l’autre. Jusqu’au moment où le paquet révélera son contenu, et ses secrets… Ce livre va vous donner envie de chanter, d’écrire des mails à vos amis, de boire du schnaps et des tisanes, de faire le ménage dans votre vie, de pleurer, de rire, de croire aux fantômes, d’écouter le Jeu des Milles Euros, de courir après des poussins perdus, de pédaler en bord de mer ou de refaire votre terrasse. Ce livre va vous donner envie d’aimer. Et de danser, aussi !
Mon avis :
« Et je danse, aussi » est un roman épistolaire où les échanges se font par mails entre Pierre-Marie Sotto qui est un écrivain n’écrivant plus, et Adeline Parmelan une de ces admiratrices. Au début, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, je pensais à une histoire d’amour ordinaire, mais il n’en est rien, car ce sont deux êtres bien matures et solitaires, dont le cœur a été brisé. Ils ont un réel besoin de communiquer afin de partager leur quotidien, alors le lecteur prend un véritable plaisir à suivre leurs échanges, où l’humour est toujours présent même dans les moments de déboires, ainsi on se laisse transporter dans la Drôme et la Sarthe avec le sourire du début à la fin.
De plus, on a aussi envie de savoir ce que contient le paquet qu’Adeline a envoyé à Jean-Marie, et l’on se demande si ça va changer leur relation virtuelle, mais cela nous est seulement révélé vers la fin, rajoutant ainsi un vrai suspense à ce roman.
Ce qui m’a également beaucoup plu c’est de découvrir les protagonistes à travers leurs mails, car plus ils se livrent et plus on apprend à les connaître, alors on s’attache de plus en plus à eux.
Aussi, je tiens également à préciser que la plume des auteurs est remarquable et très fluide, et donc les pages se tournent très vite. Il faut savoir aussi qu’ils ont commencé l’écriture de ce livre par des échanges de mails, qui je pense fait tout son charme.
En conclusion, j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman car il nous donne véritablement le sourire, et il nous propose même dix bonnes raisons démontrant que la vie est belle. Bref, une fois la première page commencée, je n’ai pas pu interrompre ma lecture avant de l’avoir terminé.
Même si on ne rattrape jamais le temps perdu, on peut décider de ne plus ne perdre.
Si écrire était facile à expliquer, ce serait aussi facile à faire, alors que c’est difficile.
Le sommeil, c’est irrésistible, on ne peut pas lutter, sauf à se gifler violemment en poussant un cri d’auto-stimulation, mais au milieu du public dans une salle de cinéma ça passe mal.
Une raison de trouver que la vie est belle , c’est de pouvoir un matin annoncer à celui, celle, ceux qui ne sont pas encore debout, ou à soi-même si on est seul, cette nouvelle en trois mots : il a neigé.
L’art peut transcender, sublimer, nos malheurs devenant notre matière première.
Ce roman a fait l’objet d’une lecture commune avec Entre les Pages (voir son avis ICI)