Mes réceptions du 28 décembre au 2 janvier :
La vie de Pax Tate se résume à trois choses : l'alcool, la drogue, les femmes. Ces addictions, certes dévastatrices, sont pour lui un refuge qui lui permet d'oublier qu'il a non seulement perdu sa mère à l'âge de sept ans, mais q'il n'est également aux yeux de son père qu'une intarissable source de déception. Une nuit, alors qu'il fait une overdose, il est miraculeusement sauvé par Mila Hill, une jeune photographe. Sa vie bascule alors, et de cette rencontre accidentelle naît bientôt une amitié, puis une passion sans limites. Or, pour mériter l'amour de Mila, Pax devra affronter ses plus sombres démons.
Marissa doit se fiancer pour éviter le déshonneur. Jude Bertrand, un homme mystérieux à la réputation sulfureuse, se propose de l’épouser. Il n’est pas du goût de la jeune fille qui le trouve laid ; et surtout, impossible de le mener par le bout du nez : c’est un fauve rusé, une force de la nature. Jude, quant à lui, a très bien cerné Marissa et il est peut-être le seul à l’aimer vraiment pour ce qu’elle est : un coeur rebelle, comme le sien. La jeune femme finira-t-elle par accepter ce mariage ?
Bienvenue au Peninsula, un palace de rêve au cœur de la ville qui ne dort jamais. C’est là qu’officie Kathleen, dont la mission, en tant qu’hôtesse d’accueil, est de satisfaire toutes les demandes de ses prestigieux clients. Pour la plupart d’entre eux, elle est transparente – mais pas pour Andrew Blake. Dès son arrivée à l’hôtel, ce magnat de la presse, secret et extrêmement charismatique, semble s’intéresser de très près à Kat. Depuis qu’elle occupe ce poste, c’est la première fois qu’on la remarque. Si elle se sent d’abord flattée, très vite, cette attention soudaine la déstabilise. Il faut dire que les exigences de son nouveau client sont plutôt troublantes…
A Lyon, une trentenaire, Sophie, chômeuse en fin de droits, souvent affamée est soucieuse d'écrire son livre. Avec fracas et drôlerie, ce roman nous entraîne dans les turpitudes de la vie d'une jeune femme qui subit son isolement, et soulève la question de la place du chômeur dans notre société.
Tour à tour caustique et désopilante, l'auteure ne laisse rien passer à ses personnages pour faire une critique décapante et cocasse des besoins de chacun pour se fondre et se valoriser dans la société, la famille et le travail.
Après la mélancolie de La condition pavillonnaire, Sophie Divry revient avec un roman improvisé, interruptif, rigolo, digressif, foutraque, intelligent, émouvant, qui, sur un fond de gravité, en dit long sur notre époque.
Pal papier
Sommaire des chroniques en image