J’avais chroniqué ce superbe livre pour le compte de l’association dont je suis une des bénévoles, et comme je l’ai ressorti, à l’occasion de la réception d’un autre ouvrage photo dont je vais très vite reparler ici, je ne résiste pas au plaisir de partager ma lecture ici.
Voilà un livre de photographies magnifiques qui devrait ravir tous les amoureux de la vie sauvage !
Le lecteur a souvent l’embarras du choix en cette matière et de grands noms de la photographie animalière se détachent particulièrement, mais chacun à sa spécificité et son originalité. Pour moi, je sais que j’apprécie autant le travail de Frans Lanting que celui de Vincent Munier, Fabrice Cahez, Art Wolfe, Jim Brandenburg…
Ici, Kaziras a privilégié les gros plans et les détails. On trouve évidemment des photos en plan large, et des paysages, mais celles en cadre resserré dominent et distillent une émotion différente. Une main de chimpanzé, la tête d’un léopard en train de boire et sur laquelle on distingue les blessures, le lycaon qui tire insolemment la langue, le vol du Grand Duc d’Amérique, le caïman à lunettes et bien d’autres.
Les animaux, photographiés en totale liberté comme il est indiqué en guise d’avertissement, sont surpris dans les actes de leur vie quotidienne, après la chasse, en train de festoyer, de jouer, etc. Les photographies sont de toute beauté, je garde en mémoire celle de la quatrième de couverture, l’oeil de l’éléphant, ou encore le colibri à ailes saphir et le macareux moine qui semble marcher sur l’eau. En réalité, je ne saurai dire quelle est ma préférée…
J’espère, je souhaite que ces instants de grâce, capturés par le photographe, permettent à tous ceux qui les contempleront de s’investir encore et toujours dans la protection de la nature, de ne pas laisser disparaître la vie sauvage.
A lire également la préface de Pierre Ménès et le court texte d’introduction qui permet de faire connaissance avec ce photographe exceptionnel. Pour voir quelques photos du livre, c’est ici.