Le cinq de ce mois, pourquoi pas ?

Par Philisine Cave
J'avais dit à Une Comète, que peut-être je délaisserais ce rendez-vous mensuel, même si au vu des stats, il remporte plus de suffrages qu'un billet de lecture. Et puis, voilà, la nature est ainsi faite, je ne puis résister. Non pas parce que les stats sont moches : ce blog vit plutôt bien, même quand je ne le ravitaille pas. Donc en cette semaine de la commémoration Charlie et l'annonce de la disparition de Michel Delpech puis celle de Michel Galabru (ce n'est pas la joie pour les Michel ... Une pensée à mon beau-père qui, ouf, se porte bien), j'ai eu suffisamment de chouettes moments en décembre et jusqu'à aujourd'hui, pour vous en faire profiter.

image captée sur le site Des mots pour panser et se repenser

1) En décembre, visite de ma grand-mère, mon idole. Elle a 93 ans, oublie qui je suis mais se rappelle de nos vacances passées ensemble. Sa mémoire est un mystère pour moi. Elle mélange les prénoms, fait des erreurs de chronologie mais retient parfaitement les paroles des chansons de sa jeunesse. Épatante, je vous dis !  Je sais maintenant que si j'ai une aisance à me rappeler les événements lointains, les choses du passé et le nom des gens, c'est à elle que je le dois (bon, un peu aussi à mon père et à ma mère).
2) J'ai toujours su que Jemelivre faisait partie intégrante de ma vie et à quel point je devais à ce petit univers virtuel. Les doux mots de Syl, d'Aspho et d'Une Comète ainsi que les échanges smstés avec Géronimo me prouvent à chaque fois que j'ai beaucoup de chance d'être entourée comme cela.
3) Après Jane Auten, je découvre la Jane Eyre de Charlotte Brönte : oh la claque !!!!!  Finalement, je me dis que ce n'est pas grave si j'en profite si tard, au moins la rencontre a lieu et je ne m'en remets pas. Je pense qu'à ce rythme-là et à ce niveau-là, les classiques anglais du XIXème vont m'inspirer encore très très très longtemps.
4) La chanson que j'ai choisie de Michel Delpech n'est pas anodine. Mon papounet m'a toujours dit que lorsqu'il l'entendait, il pensait à moi (si vous êtes attentif aux paroles et que vous me connaissez un petit peu, vous devriez cerner l'allusion paternelle). Alors j'en profite pour rendre un hommage musical à ce monsieur de la variété française  Quant à Monsieur Galabru, je ne résiste pas à vous glisser l'un de mes moments préférés de Bienvenue chez les Ch'tis (où j'ai ri comme une bossue... et j'emploie sciemment cette expression car nous étions deux femmes dans la salle de cinéma à rigoler comme des baleines devant sa prestation) auquel il prend une part entière ! Merci d'avoir aussi bien assuré : vous avez été le meilleur ambassadeur des « Cheuteumis » !!! Excellent mois de janvier 2016 à vous tous !
petits et grands bonheurs chez Une Comète