Un texte vivifiant, d’une formidable légèreté de ton. C’est frais mais pas que. La seconde partie laisse en bouche un arrière goût doux-amer, évitant de laisser le récit au niveau de la simple comédie. En attendant Bojangles est surtout une histoire d’amour magnifique, absolue, celle d’un couple fusionnel où l’on ne peut exister sans l’autre. C’est beau et triste comme la vie, il y a du Boris Vian chez Olivier Bourdeaut, une mélancolie poétique, une sombre douceur qui touche en plein cœur.
Un premier roman audacieux, loin des modes, qui ne donne pas dans l’autofiction ou la biographie romancée, quel plaisir ! Il s’en dégage un charme désuet, un petit rien de suranné qui vous enveloppe dès les premières pages. Tout ce qu'il me fallait pour attaquer la rentrée littéraire de janvier de la meilleure des façons.
En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut. Finitude, 2016. 160 pages. 15,50 euros.
Un billet qui signe ma première lecture commune de l'année avec Noukette (la première d'une très longue série,je n'ai pas besoin de le préciser^^) et ma première participation au challenge de Laure.
Les avis de Gwenaelle, Leiloona et Blablablamia