Kosovo, été 1999. Todor se cache au moment où les soldats arrivent chez lui. Son père est abattu sous ses yeux, sa mère emmenée. Le matin suivant Todor quitte son abri et part seul sur les routes afin de retrouver son grand frère dans la ville de Mitrovica. En chemin l’enfant souffre. De la fatigue, de la faim, du froid, de la soif. Il croise un casque bleu puis se joint à une colonne de réfugiés et arrive finalement dans un camp de la Croix Rouge…
Un magnifique petit roman. Cécile Roumiguière dit la guerre avec pudeur et sobriété. Elle dit l’horreur, la douleur, la tristesse, la peur et l’exil sans voyeurisme, sans tomber dans la facilité et jouer artificiellement sur la corde sensible. L’écriture se déroule avec fluidité en phrases courtes et descriptives à la force de suggestion imparable. Il se dégage au final du texte une infinie tendresse et beaucoup d’espoir.
L’auteure s’est inspirée de trois photos et du destin tragique de Todor Bogdanovic, enfant Serbe et Rom tué à la frontière franco-italienne en 1995. « J’ai écrit Parole de papillon avec l’idée absurde et vitale de réparer les tissus des histoires déchirées ». Où comment, grâce à la fiction, elle a offert à Todor l’avenir plein de promesses auquel la folie des hommes ne lui aura jamais permis d’accéder.
Parole de papillon de Cécile Roumiguière (ill. Léa Djeziri). Éditions du pourquoi pas, 2015. 64 pages. 9,50 euros. A partir de 9 ans.
Une première pépite de l'année que j'ai une fois de plus le plaisir de partager avec Noukette. Pas question de perdre les bonnes habitudes en 2016 !
L'avis de Stephie
Un magnifique petit roman. Cécile Roumiguière dit la guerre avec pudeur et sobriété. Elle dit l’horreur, la douleur, la tristesse, la peur et l’exil sans voyeurisme, sans tomber dans la facilité et jouer artificiellement sur la corde sensible. L’écriture se déroule avec fluidité en phrases courtes et descriptives à la force de suggestion imparable. Il se dégage au final du texte une infinie tendresse et beaucoup d’espoir.
L’auteure s’est inspirée de trois photos et du destin tragique de Todor Bogdanovic, enfant Serbe et Rom tué à la frontière franco-italienne en 1995. « J’ai écrit Parole de papillon avec l’idée absurde et vitale de réparer les tissus des histoires déchirées ». Où comment, grâce à la fiction, elle a offert à Todor l’avenir plein de promesses auquel la folie des hommes ne lui aura jamais permis d’accéder.
Parole de papillon de Cécile Roumiguière (ill. Léa Djeziri). Éditions du pourquoi pas, 2015. 64 pages. 9,50 euros. A partir de 9 ans.
Une première pépite de l'année que j'ai une fois de plus le plaisir de partager avec Noukette. Pas question de perdre les bonnes habitudes en 2016 !
L'avis de Stephie