Auteur :Emy Angel
Genre : jeunesse, Science-fiction,dystopieEdition :Lumen
Année d'édition : 4 novembre 2015
Pages : 321
Synopsis :
Condamnée à l'exil pour ses crimes, Ivy se retrouve seule au-delà de la barrière qui protège les siens d'un monde hostile, dévasté par l'arme atomique des décennies plus tôt. Trahie par sa famille, abandonnée par Bishop, elle doit quitter Westfall et s'enfonce dans la nature sauvage et découvre qu'elle est habitée. Cette année, mon tour est venu. Mais la ville où elle est née se tord dans les convulsions d'un coup d'État, et le chaos ne tarde pas à régner. C'est un Bishop différent qui débarque dans le camp où Ivy s'est réfugiée, un Bishop qui a découvert, entretemps, plus d'une vérité. Il est temps pour la jeune fille de décider ce qu'elle compte faire : se venger ou... faire la révolution ? Le deuxième et dernier tome de la série The Book of Ivy clôt une saga dystopique où survie en milieu hostile, complots meurtrier et manipulations politiques se mettent en travers du chemin d'un duo à l'alchimie saisissante. Découvrez l'aventure finale d'Ivy, assassin devenue survivante !
Mon avis :
Je ne vous raconte pas comme j'avais hâte de lire ce second et dernier tome de The book of Ivy, à tel point que j'étais prête à le lire en VO, avant que les éditions Lumen, nous apprennent qu'il sortait en version française, seulement quelques jours plus tard.Hâte, oui, mais également peur, le tome 1 n'était pas passé loin du coup de cœur, alors forcément, j'avais peur, d'être déçue. Je suis contente de ne pas avoir cédé à la tentation, et le dévorer dès sa sortie, mais d'avoir pris le temps, d'attendre le moment parfait pour le commencer, cette lecture était idéale pour entamer l'année. Je voulais le savourer, malgré son côté addictif, j'ai réussi à le maintenir plusieurs jours.
Est-ce que je suis rassurée ? Oui, je vais même vous faire un petit aveu, je me suis retenue plus d'une fois, pour ne pas aller directement à la fin, histoire de voir si j'avais ou non un Happy-end. Je fais partie de ceux qui ont aimé le duo que formaient Bishop et Ivy dans le premier tome.
Ici, Ivy doit apprendre à survivre, en milieu hostile, à la fin du tome 1, elle s'est retrouvée du mauvais côté de la barrière, et la première de ses rencontres n'est autre que Mark Laird, cet immonde personnage rencontré dans le premier tome. Alors forcément l'action commence tout de suite. On se laisse une fois de plus embarquer, par l'histoire. Ivy saura-t-elle survivre ? Se reconstruire ? Pourra-t-elle jamais oublier son passé !
Dans ce second volume, Amy Engel, nous offre une panoplie de sentiments, et ressentiments, cette dystopie est fondamentalement tournée plus sur la psychologie que sur l'action. Avec des personnages principaux, et secondaires véritablement attachants.
Une de mes craintes était la facilité, surtout pour la fin, et bien même si cette dernière reste plus ou moins prévisible, je reconnais qu'elle a été superbement traité, et qu'elle m'a un peu surprise, même si je lui reproche un côté, speed, qui ne gâche aucunement sa qualité.
Tout comme le premier volume The revolution of Ivy, il me manque un petit rien, peut-être moins de rapidité quoi qu'il en soi, Amy Engel signe une duologie de qualité, l'histoire et les personnages sont attachants, le style est fluide, et la psychologie des personnages, principaux et secondaires, superbement travaillés.
Je tiens à remercier les éditions Lumen, qui m'ont donné la chance de gagner cet exemplaire, de plus dédicacé.Un petit morceau pour mettre en appétit :
_Rentre à la maison, dis-je à la petite d'une voix rauque. ( Je semble au bord des larmes, mais ce que je ressens, c'est une rage ahurissante.) Va retrouver ta maman.Les yeux écarquillés, elle se retourne vers Mark. C'est de moi qu'elle a peur. De moi. J'en rirais si la situation n'était pas aussi terrifiante. _ Vas-y !
Cette fois j'ai haussé le ton, et elle file sans demander son reste. Elle va sans doute raconter à sa mère qu'une méchante grande fille lui a crié dessus. Je m'en fiche bien, du moment qu'elle s'éloigne de lui.
_ Et bien, fait Laird sans essayer de masquer son hilarité, ce n'était pas très gentil de ta part.
Désormais, je porte un poignard dans un fourreau accroché à ma ceinture. Il ressemble à celui qu'a utilisé Ash pour tuer l'homme dans la clairière. mes doigts trouvent le manche sans même que j'aie besoin d'y penser. Encore un réflexe acquis avec Caleb. Trop tard, Mark remarque mon mouvement et son sourire se fige sur son visage. Je ne tire pas le couteau. Pas encore. Il me suffit de voir ses yeux s'agrandir avant de se plisser et la veine de son cou se mettre à battre plus fort. Il me suffit de savoir qu'il a peur.