Scarlet Witch #2

Après un premier numéro décevant, la Sorcière Rouge revient pour des aventures grecques, toujours guidée par James Robinson, rejoint cette fois par Marco Rudy. Le dessinateur est souvent suffisant pour me donner envie de lire un titre, et c'était le cas ici. Mais c'est la dernière fois...

Après la série de meurtre aux Etats-Unis qui étaient en fait la faute d'un démon, la Sorcière Rouge va enquêter sur une série de meurtre en Grèce, qui est dûe à, devinez quoi, un démon ! Elle y retrouvera une vieille connaissance, et tentera d'arrêter un minotaure...

Ça a l'air calqué sur le premier ? C'est normal, ça l'est. On retrouve le même schéma "meurtres, enquêtes, combat, réflexions sur la magie, fin" qu'au précédent numéro, mais cette fois-ci, j'ai eu l'impression que la narration était encore plus lourdingue que précédemment. James Robinson peut faire de bonnes choses, mais pas ici visiblement. On s'ennuie ferme devant la structure de ce numéro, très classique dans son déroulement, et bien lourd sur les "dialogues".

Il ne s'y passe vraiment pas grand chose, hormis la découverte du méchant derrière tout ça, qu'on connaissait déjà à cause d'un annual d' Uncanny Avengers douloureux tellement il était mauvais. La menace est prévisible, le combat expédié en deux pages, et hormis une vague mort d'un personnage oublié, il n'y a rien de marquant ici. Du coup, je me suis fait violence pour finir de "lire" ce numéro, alors que j'aurais pu simplement l'admirer.

Parce que oui, encore une fois, Marco Rudy est en très grande forme, après l'arrêt de la série sur Bucky Barnes. Ses compositions de pages sont toujours dingues, ses paysages européens aux couleurs chaudes font plaisir à voir, et sa Wanda est magnifique. La colorisation est vraiment magnifiques, et le travail sur les doubles-pages, toujours lisibles, force le respect.

Scarlet Witch #2Scarlet Witch #2

Marvel Comics * Par James Robinson, Vanesa Del Rey & Jordie Bellaire * $3.99
C'était beau, mais ça ne servait pas à grand chose. Je pense arrêter la série, trop classique et lourde, pour lire des choses mieux. Quand on sait que le prochain numéro sera dessiné par Steve Dillon, autant arrêter les frais.