L'oiseleur de M. Bentow

Policier.

Exemplaire publié en 2014,

aux éditions Denoël,

Collection Sueurs froides.

323 pages.

Seul point commun de ses victimes : une abondante chevelure blonde qui semble rappeler les plumes d’oiseaux dont il couvre leur corps…

L’inspecteur Nils Trojan traverse une phase difficile. Divorcé, père d’une fille unique, il consulte en secret une fois par semaine la psychologue Jana Michels car il souffre de crises d’angoisse. En tant qu’inspecteur de la brigade criminelle, il ne peut se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse.

Un jour, dans un quartier populaire de Berlin, il trouve le corps d’une jeune femme, violemment assassinée. Elle a le crâne rasé, recouvert de plumes, et un oiseau mort a été placé à l’intérieur de la plaie mortelle. Avant que Trojan n’ait le temps de comprendre ce qui s’est passé, l’Oiseleur frappe à nouveau, laissant la même signature macabre.

L’inspecteur comprend très vite que l’Oiseleur est attiré par les femmes jeunes, blondes, à l’épaisse et ondoyante chevelure… Exactement le portrait de Jana. Dès lors, un duel à mort s’engage entre Nils Trojan et le dangereux psychopathe.

Source: Externe

La couverture fait son petit effet, et comme je suis superficielle...

L'écriture de Max Bentow, est fluide et agréable à lire. J'ai eu deux ou trois petits soucis avec des tournures de phrases au passé simple un peu bizarres mais qui doivent venir de la traduction.

Les nombreux points de vue sont assez difficiles à suivre au départ mais une fois les personnages bien mis en place, la compréhension est meilleure.

Le découpage en quatre parties ne m'a pas vraiment semblé utile, ou en tout cas pas vraiment pertinent mais ça ne joue absolument pas sur la lecture.

Les personnages n'ont rien de très atypique mais sont plutôt sympathiques à suivre malgré un petit manque d'approfondissement.

L'inspecteur Trojean m'a beaucoup plu mais je n'ai pas compris d'où venait ses angoisses. J'ai eu l'impression d'arriver en plein milieu du roman ou alors dans un tome x... J'ai bien peur que ce soit une façon un peu trop facile pour l'auteur d'introduire les personnages des psychologues dans l'intrigue.

Idem pour son collègue qui prétend avoir une femme dépressive : pourquoi parler de ça si on ne le développe pas ?

J'ai bien aimé l'intrigue, assez originale. J'aurais aimé que l'on s'attarde plus sur le point de vue du meurtrier que l'on ne retrouve uniquement lors du dénouement. L'explication de ses crimes ainsi que le parallèle entre les plumes et les cheveux sont abordés un peu trop rapidement, ce qui rend les motivations de l'oiseleur clichées pour les habitués du genre.

En bref, ce policer est bien écrit et palpitant mais certaines facilités et certains raccourcis laissent une impression d'inachevé. Néanmoins, pour un premier roman, L'oiseleur reste vraiment une bonne lecture.

Ce roman me permet de participer au challenge gourmand, le vin : «Elle déboucha une bouteille de vin dont elle but une gorgée.»

Source: Externe

Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur

Site VO de l'auteur Site des éditions Denoël

Sortie Poche chez Folio

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