Je vous retrouve aujourd'hui pour vous présenter ma chronique sur "Le diable s'habille en Prada" de Lauren Weisberger dont l'adaptation cinématographique est bien plus connue ! C'est malheureusement un avis mitigé que j'ai à vous présenter aujourd'hui, alors que je pensais adorer ce livre. Place à la chronique ! 

Lien vers amazon : (VF) Le Diable s'habille en Prada

Lien vers amazon : (VO) The Devil Wears Prada

L'histoire en elle-même est plutôt sympathique lorsque l'on lit le résumé mais au fil de la lecture, j'ai trouvé que ça devenait un peu redondant. En effet, le résumé promet une histoire originale et drôle qui va nous faire passer du bon temps, ce qui a été le cas, mais l'histoire est quand même très répétitive. Après, c'est vrai que j'ai bien apprécié les personnages, je les ai trouvés attachants malgré leurs défauts et l'histoire m'a plu sur à peu près la moitié de la lecture. Ce n'est pas un mauvais livre, loin de là, mais je m'attendais à bien mieux quand même. 

"La nuit, certains cauchemars continuaient à me hanter : l'un avait comporté un épisode particulièrement atroce, où mes parents se faisaient fusiller par la police parisienne de la mode pour avoir osé porter des shorts en ville, et Miranda s'était ensuite débrouillé pourm'adopter légalement."

La première chose que j'ai remarqué à la lecture de ce livre, c'est l'humour. Il y a sans doute des personnes à qui ça ne plaît pas, mais moi j'ai beaucoup apprécié l'auto-dérision d'Andy. Elle sait qu'elle n'est absolument pas faite pour la mode mais elle est prête à tout pour atteindre ses objectifs, quitte à crouler sous les tâches que lui confie Miranda. J'ai trouvé que c'était justement l'humour qui tenait tout en place parce que l'histoire n'est pas si intéressante que ça. Mais bon, j'ai quand même passé un bon moment durant cette lecture. 

"Voilà donc où m'avaient menée mes quatre années d'étude consacrées à analyser et décortiquer par le menu romans, pièces de théâtre, nouvelles et poèmes : à consoler une bestiole pourrie gâtée avec une tronche de chauve-souris tout en essayant de ne pas démolir une voiture qui ne m'appartenait pas et qui coûtait la peau du bas du dos." 

Je m'accorde avec les personnes qui ont abandonné ce livre à cause des trop nombreux clichés présents dans ce livre. Mais il ne faut pas oublier que c'est sur le ton de l'humour et que c'est un roman avant tout divertissant, ce n'est pas censé être très réaliste ou un documentaire sur le milieu de la mode. Malgré tout, c'est vrai que c'est parfois un peu lourd et un peu trop "gros", il ne faut pas non plus trop caricaturer le monde de la mode. Certes, ce n'est pas un milieu facile mais pas la peine de s'acharner dessus non plus et de les transformer en monstres !

"Tu ne souhaites pas réellement sa mort, ai je pensé en m'étirant sur le siège arrière. Car si elle meurt tu perds tout espoir de la tuer de tes propres mains. Et ça ce serait vraiment dommage. "