Les ouvrages ci-dessous ont été cités dans le magazine LIRE N°442 pour une raison ou pour une autre, d’une manière ou d’une autre. Ils font de belles idées lectures, qu’en pensez-vous ?
La vie rêvée de Hoppe
Présentation de l’éditeur :
Qui est Hoppe ? La petite fille prénommée Felicitas, née en Allemagne dans la ville du « Joueur de flûte » et initiée au hockey sur glace au Canada après avoir été enlevée par un inventeur fou qui se prétend son père ? La jeune fille surdouée à l’imagination débordante appelée Hoppe qui parcourt les océans avant d’échouer dans une petite ville aux portes du désert australien où elle rencontre l’amour ? Ou est-ce l’auteur qui signe cet étrange et envoûtant roman d’aventures et d’initiation dans lequel elle s’amuse à déplacer sans cesse les frontières entre autobiographie et biographie rêvée ?C’est au lecteur de se faire sa propre opinion en parcourant cet incessant voyage entre deux mondes, l’un réel et l’autre fantasmé, dans lequel l’auteur prend ses aises avec les contingences de la réalité et jongle brillamment avec les démentis, les équivoques et les paradoxes en mêlant plusieurs niveaux d’écriture. Un récit jubilatoire construit de mille et un voyages bien au-delà de l’autofiction.
Hobboes
Présentation de l’éditeur :
La mécanique du monde se dérègle. Les certitudes s’effacent. Pour beaucoup, c’est la fin de l’abondance et de la facilité. Faute de travail et d’avenir, des millions de nouveaux pauvres sont jetés sur les routes à la recherche confuse d’un nouvel espoir, d’un nouveau guide. C’est le temps des faussaires et des menteurs. Le temps des oracles et des sauveurs. Peut-être… Sur la côte du Canada, les habitants d’un petit village de pêcheurs se précipitent dans l’océan du haut des falaises. Dans les bidonvilles mexicains, des illettrés s’expriment dans une langue dont personne ne connaît l’origine. Dans les montagnes du Dakota, une armée de miséreux se rassemble autour d’un inconnu dont certains disent qu’il est un dieu quand d’autres craignent qu’il soit le diable. A l’écart des villes où demeurent ceux qui refusent de comprendre que rien n’est déjà plus comme avant, saints et corrupteurs cherchent désespérément l’enfant prophète qui les départagera. Passif et protégé, le professeur Raphaël Banes l’ignore encore mais ces événements font déjà partie de son destin. Un destin dont il est loin, très loin d’imaginer tous les sacrifices qu’il suppose… Road book, roman d’aventures et de terreur, réflexion sur le devenir des sociétés, drame intime et chemin de rédemption, Hobboes brasse les genres et les références pour dessiner la fresque épique du brusque réenchantement du monde. Au plus fort du chaos naissent les légendes qui forgent l’avenir. Mais pour qu’il y ait des héros, il faut qu’il y ait des monstres et pour qu’il y ait un Graal, il faut qu’il y ait une Souillure. C’est la force de Philippe Cavalier que de laisser son héros en équilibre entre ces deux pôle jusqu’à la dernière page…
La femme du gardien de zoo
Présentation de l’éditeur :
Avant que la guerre n’éclate, Jan et Antonina Zabinski dirigeaient le zoo de Varsovie. Leurs animaux n’ont pas survécu à la barbarie – les uns tués sous les bombardements, les autres expédiés à Berlin pour l’agrément des dignitaires du Reich, quand ils ne servaient pas de gibier aux fusils allemands. L’idée vient alors aux époux d’élever du bétail. Pour nourrir les troupes, mais aussi les habitants du ghetto. Quant au réseau de souterrains reliant les cages, ils décident d’y cacher des juifs et de les aider à fuir la Pologne. Grâce au courage des deux époux, trois cents d’entre eux seront sauvés. Porté par l’écriture flamboyante de Diane Ackerman, ce récit littéraire met en lumière un épisode méconnu de la Shoah. Où l’on voit un couple exemplaire, d’abord voué à la cause animale, s’engager soudain dans une lutte secrète et acharnée contre l’oppression nazie, qui leur vaudra d’être reconnus Justes parmi les nations.
Les vies multiples de Jeremiah Reynolds
Présentation de l’éditeur :
Étonnant et fulgurant destin que celui de Jeremiah Reynolds : après avoir probablement été le premier homme à poser le pied sur le continent antarctique en 1829 et avoir fait de cette expédition un récit qui influença Edgar Allan Poe pour ses Aventures d’Arthur Gordon Pym, il devint colonel pendant la guerre civile chilienne, chef militaire des armées mapuches, avocat à New York, effectua un demi-tour du monde, et écrivit un récit de chasse au cachalot blanc qui fut peut-être à la source d’un des romans les plus lus et les plus commentés de la littérature américaine et mondiale.
La douleur porte un costume de plumes
Présentation de l’éditeur :
Une mère meurt. Elle laisse derrière elle deux petits garçons et leur père terrassés par le chagrin. Un soir, on frappe à la porte de leur appartement londonien. Surgit alors un étrange personnage : un corbeau, doué non seulement de parole mais d’une verve enfiévrée, d’un aplomb surprenant et d’un sens de l’humour ravageur. Qu’il soit chimère ou bien réel, cet oiseau de malheur s’est donné une mission auprès des trois âmes en péril. Il sera leur confident, baby-sitter, analyste, compagnon de jeu et d’écriture, l’ange gardien et le pitre de service — et il les accompagnera jusqu’à ce que la blessure de la perte, à défaut de se refermer, guérisse assez pour que la soif de vivre reprenne le dessus.
Jack London : profession écrivain
Présentation de l’éditeur :
93 textes, glanés par Francis Lacassin dans les correspondances de Jack London ou dans de petites revues enfouies dans des bibliothèques américaines, composent Profession : écrivain. Ils révèlent (après le chercheur d’or, le vagabond du rail ou des mers, le militant socialiste, le prophète du retour à la vie rurale) un nouvel aspect de la personnalité de Jack London : le « travailleur de la plume ». C’est une véritable plongée dans les coulisses de l’œuvre de London, grâce aux commentaires que lui inspirent ses écrits et les auteurs qui l’ont influencé : Kipling, Stevenson, Conrad, Spencer. Les textes dans lesquels il livre sa conception de l’écriture et du métier, sa tactique d’approche des rédacteurs en chef et éditeurs font de l’écrivain un véritable personnage. de roman. Par sa sincérité, son amour du monde, son obstination à triompher de l’impossible, l’écrivain vu par London ressemble comme un frère. à un héros de Jack London.
Agatha Christie, le chapitre disparu
Présentation de l’éditeur :
« Voilà, le livre est fini. J’ai posé le point final. Le titre : Une autobiographie. Je ne me sens pas très à l’aise. Mon éditeur va s’en rendre compte…Des pages manquent : ma disparition à l’hiver 1926. Pourtant j’ai bien écrit ce chapitre. Des pages et des pages, presque un livre entier. Mon secret. Ma vie privée. Une semaine et demie qui n’appartient qu’à moi. » C’est une histoire vraie. Un mystère jamais totalement élucidé. Une zone d’ombre qui demeure dans la vie d’Agatha Christie. Pourquoi et comment la reine du crime s’est-elle volatilisée dans la nature durant l’hiver 1926 ? Qu’a-t-elle fait pendant ces onze journées ? Pourquoi toute la presse a-t-elle cru qu’elle avait été kidnappée ? Dans ce roman passionnant, Brigitte Kernel se glisse dans la peau d’Agatha Christie pour reconstituer cette étrange disparition. Une histoire d’amour, de vengeance et de trahison.
Le pas du renard
Présentation de l’éditeur :
En ce printemps 1921, Paris se relève difficilement de la guerre. La vie est chère, le travail se fait rare, se loger pose problème. Jeremy Nelson, jeune pianiste américain passionné de jazz, vient tirer le diable par la queue dans la capitale, à la recherche de ses origines. Mais son engagement au sein d’une troupe de cabaret de Belleville va déclencher une véritable série noire. Qui exerce un chantage à l’encontre des artistes du Mi-Ka-Do pour qu’ils disparaissent les uns après les autres ? Prêt à tout pour survivre, Jeremy va se révéler un adversaire coriace car, si infime que soit un grain de sable, il peut gripper les rouages d’une machination parfaitement huilée.
Paris est une fête
Présentation de l’éditeur :
Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu’elle fit sa remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l’allumage de la vieille Ford T qu’elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s’occupait de sa voiture – un conscrit de 1918 – n’avait pas pu faire le nécessaire, ou n’avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein. De toute façon, il n’avait pas été sérieux et le patron l’avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé : « Vous êtes tous une génération perdue. » C’est ce que vous êtes. C’est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue.
En poche :
Vivre vite
Présentation de l’éditeur :
» Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain… » Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d’un garçon de l’Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d’une beauté irrésistible, qui s’est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.
Alors, vous êtes tentés ?