Deuxième roman de l'auteure dans lequel je me plonge, le premier était Tokyo, un livre dont on ne ressort pas sans être marqué. Celui-ci est un implacable thriller où Mo Hayder parvient à mêler tous les ingrédients qui scotchent le lecteur. La quatrième de couverture n'est que la face immergée de l'iceberg. L'auteure joue avec nous, elle nous manipule... Une ambiance qui monte crescendo, des personnages riches, qu'ils soient du bon ou du mauvais côté. Impossible de savoir où l'on va mettre les pieds en tournant la page. Un rythme régulier et accrocheur, que l'auteure parvient à garder par des scènes courtes, des mouvements réguliers et des changements de point de vue. Jack Caffery, le flic, auquel on s'attache très facilement, on l'imagine, notre esprit façonne rapidement son physique, sa personnalité. Pas de super héros qui roule au sol et tire partout car en Angleterre, les policiers ne sont pas armés, ce qui donne à Mo Hayder une barrière supplémentaire à franchir pour écrire un bon thriller. Ce qu'elle fait avec beaucoup d'intelligence. Un excellent roman policier, ponctué ça et là de sang et de viscères qui nous font regarder derrière notre épaule et mettre un double tour à la porte de la maison. Il y a quinze ans, deux amoureux ont été retrouvés sauvagement éviscérés dans le bois attenant à la maison de campagne des Anchor-Ferrers. Le principal suspect, qui a avoué les crimes, est depuis sous les verrous. Mais aujourd'hui, alors que Oliver, Matilda et leur fille, Lucia, n'ont pas oublié cette découverte macabre, l'histoire se répète, plongeant la famille dans la terreur.
En grand peintre de l'angoisse, Mo Hayder nous livre une série de tableaux sanglants, dans lesquels le commissaire Jack Caffery, toujours hanté par la disparition de son jeune frère, est plus vulnérable que jamais.
En grand peintre de l'angoisse, Mo Hayder nous livre une série de tableaux sanglants, dans lesquels le commissaire Jack Caffery, toujours hanté par la disparition de son jeune frère, est plus vulnérable que jamais.