Désolation.
Stephen KING.
Editions Albin Michel.
571 pages.
Résumé:
La route 50 coupe droit à travers le désert du Nevada, sous un soleil écrasant. On n'y entend que le jappement lointain des coyotes. C'est là qu'un flic étrange, un colosse aux méthodes très particulières, arrête des voyageurs sous des prétextes vagues, puis les contraint de le suivre à la ville voisine Désolation. Et le cauchemar commence...
Mon avis:
Stephen King est un auteur que j'adore. En 2015, je me suis décidée à faire la collection de tous ses romans et je me suis donc procurée un certain nombre d'entre eux dans des vides greniers ou sur des sites de ventes de livres d'occasion. Désolation, que j'avais dans ma Pal depuis juin, est le treizième roman de l'auteur que je lis et je peux vous dire qu'il fait dorénavant parti de mes préférés, au même titre que Shining, ça ou Jessie.
Ce roman tourne autour de plusieurs personnages qui se retrouvent tous, à un moment donné, pour des raisons différentes, sur la route 50, la plus désolée de tous les Etats-Unis, reliant la Californie à l'ouest, au Maryland à l'Est. Il y a tout d'abord un couple, Peter et Mary qui reviennent de chez la sœur de Peter. La famille Carver, composée du père Ralph, de la mère Ellen et de leurs deux enfants, David, 11 ans et Kirsten, 6 ans, en vacances en camping-car. De Johnny, écrivain, de Steven, l'attaché de presse de Johnny et de Cynthia, une jeune femme au style punk que Steven a pris en stop quelques heures plus tôt. Pour la plupart d'entre eux, cette route va les conduire tout droit à l'antre du diable. Une route sur laquelle ils n'auraient jamais dû s’aventurer.
Car ils vont tous malheureusement y croiser un flic du nom de Collie Entragian qui, par de multiples prétextes, va les forcer les uns après les autres à monter dans sa voiture pour les conduire à Désolation, un ancien village minier, perdu et désert. Et là le cauchemar commence...
Attention, âme sensible s'abstenir. Dès les premières pages, avant même d'arriver à Désolation, on ressent sur cette route 50, une très forte angoisse. Stephen King nous décrit tellement parfaitement l'environnement dans lequel se trouvent les personnages, que l'on a l'impression que l'on est nous aussi sur cette route, perdu au milieu du désert, sur laquelle de rares véhicules circulent, où la chaleur y est étouffante et l'air saturé de sable.
Puis, arrive ce flic effrayant, à la carrure impressionnante, au langage parfois étrange et au visage menaçant. On se demande alors ce qui va leur arriver. Car comme vous l'aurez compris, il leur veut plus de mal que de bien. Il ne s'agit pas de les aider, comme il leur laisse le supposer, mais plutôt de piéger tous les automobilistes qui empruntent cette route.
J'ai trouvé que le petit groupe que forme les neufs voyageurs est captivant. Personne ne se connait et pourtant, ils vont vite se rapprocher et devoir se faire confiance, car ils vont se retrouver prisonniers au même endroit pendant un certain temps, en compagnie de ce flic fou, qui n'hésite pas à tuer quiconque s'oppose à lui. Je me suis beaucoup attachée aux personnages, surtout à David, que j'ai trouvé très fort et très courageux pour son jeune âge. Malgré la terreur dans laquelle ils sont et toutes les atrocités auxquelles ils sont confrontés dans cette ville fantôme, ils ne baissent pas les bras et vont tout tenter pour survivre et quitter cet endroit.
Encore une fois, Stephen King sait nous faire frissonner avec ses histoires toutes plus effrayantes, les unes que les autres. Tout commence calmement, puis petit à petit le climat devient angoissant, on sent qu'il se passe quelque chose d'anormal, que des forces maléfiques se cachent derrière toute cette mise en scène.
Le seul point négatif concernant la narration que j'ai relevé, est le dialogue perpétuel de David avec Dieu, en qui il fonde tous ses espoirs pour les sortir de cet enfer dans lequel ils sont, qui ralentit un peu l'action. Le livre aurait pu comporter à mon avis une bonne centaine de pages en moins, pour éviter à certains passages de faire retomber notre intérêt.
Pour conclure:
Un très bon roman qui ravira les amateurs du genre. Si vous aimez les histoires de possession, de lieux hantés, ce livre est pour vous. En tout cas moi j'ai adoré .
Ma note: 18/20.
Stephen KING.
Editions Albin Michel.
571 pages.
Résumé:
La route 50 coupe droit à travers le désert du Nevada, sous un soleil écrasant. On n'y entend que le jappement lointain des coyotes. C'est là qu'un flic étrange, un colosse aux méthodes très particulières, arrête des voyageurs sous des prétextes vagues, puis les contraint de le suivre à la ville voisine Désolation. Et le cauchemar commence...
Mon avis:
Stephen King est un auteur que j'adore. En 2015, je me suis décidée à faire la collection de tous ses romans et je me suis donc procurée un certain nombre d'entre eux dans des vides greniers ou sur des sites de ventes de livres d'occasion. Désolation, que j'avais dans ma Pal depuis juin, est le treizième roman de l'auteur que je lis et je peux vous dire qu'il fait dorénavant parti de mes préférés, au même titre que Shining, ça ou Jessie.
Ce roman tourne autour de plusieurs personnages qui se retrouvent tous, à un moment donné, pour des raisons différentes, sur la route 50, la plus désolée de tous les Etats-Unis, reliant la Californie à l'ouest, au Maryland à l'Est. Il y a tout d'abord un couple, Peter et Mary qui reviennent de chez la sœur de Peter. La famille Carver, composée du père Ralph, de la mère Ellen et de leurs deux enfants, David, 11 ans et Kirsten, 6 ans, en vacances en camping-car. De Johnny, écrivain, de Steven, l'attaché de presse de Johnny et de Cynthia, une jeune femme au style punk que Steven a pris en stop quelques heures plus tôt. Pour la plupart d'entre eux, cette route va les conduire tout droit à l'antre du diable. Une route sur laquelle ils n'auraient jamais dû s’aventurer.
Car ils vont tous malheureusement y croiser un flic du nom de Collie Entragian qui, par de multiples prétextes, va les forcer les uns après les autres à monter dans sa voiture pour les conduire à Désolation, un ancien village minier, perdu et désert. Et là le cauchemar commence...
Attention, âme sensible s'abstenir. Dès les premières pages, avant même d'arriver à Désolation, on ressent sur cette route 50, une très forte angoisse. Stephen King nous décrit tellement parfaitement l'environnement dans lequel se trouvent les personnages, que l'on a l'impression que l'on est nous aussi sur cette route, perdu au milieu du désert, sur laquelle de rares véhicules circulent, où la chaleur y est étouffante et l'air saturé de sable.
Puis, arrive ce flic effrayant, à la carrure impressionnante, au langage parfois étrange et au visage menaçant. On se demande alors ce qui va leur arriver. Car comme vous l'aurez compris, il leur veut plus de mal que de bien. Il ne s'agit pas de les aider, comme il leur laisse le supposer, mais plutôt de piéger tous les automobilistes qui empruntent cette route.
J'ai trouvé que le petit groupe que forme les neufs voyageurs est captivant. Personne ne se connait et pourtant, ils vont vite se rapprocher et devoir se faire confiance, car ils vont se retrouver prisonniers au même endroit pendant un certain temps, en compagnie de ce flic fou, qui n'hésite pas à tuer quiconque s'oppose à lui. Je me suis beaucoup attachée aux personnages, surtout à David, que j'ai trouvé très fort et très courageux pour son jeune âge. Malgré la terreur dans laquelle ils sont et toutes les atrocités auxquelles ils sont confrontés dans cette ville fantôme, ils ne baissent pas les bras et vont tout tenter pour survivre et quitter cet endroit.
Encore une fois, Stephen King sait nous faire frissonner avec ses histoires toutes plus effrayantes, les unes que les autres. Tout commence calmement, puis petit à petit le climat devient angoissant, on sent qu'il se passe quelque chose d'anormal, que des forces maléfiques se cachent derrière toute cette mise en scène.
Le seul point négatif concernant la narration que j'ai relevé, est le dialogue perpétuel de David avec Dieu, en qui il fonde tous ses espoirs pour les sortir de cet enfer dans lequel ils sont, qui ralentit un peu l'action. Le livre aurait pu comporter à mon avis une bonne centaine de pages en moins, pour éviter à certains passages de faire retomber notre intérêt.
Pour conclure:
Un très bon roman qui ravira les amateurs du genre. Si vous aimez les histoires de possession, de lieux hantés, ce livre est pour vous. En tout cas moi j'ai adoré .
Ma note: 18/20.