L’imagination, c’est une pensée qui a du corps. (H. Justin)
La poésie qui oublie ce corps devient éthérée, sans prise sur le réel — ni quotidien ni absolu. La poésie qui oublie la pensée oublie le chant, et se fait oublier de lui : elle demeure simplement vulgaire, sans envergure, sans durée.
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Les faits, me semble-t-il, indiquent toutes les directions comme des milliers de ramilles sur un arbre. C’est seulement la vie de l’arbre qui a de l’unité et qui monte. C’est seulement la sève qui jaillit comme une source vers les étoiles. (Chesterton)
Chesterton illustre bien cette vérité : sans le Dessin Intelligent qui l’anime, le réel serait néant.
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Ils (mes parents) n’aimaient pas, ni moi, d’ailleurs, le mot « tolérance ». Ce mot était pour eux une espèce de condescendance vis-à-vis de l’autre. Ils préféraient le mot « partage », pour le partage de la nationalité, des ressources matérielles et de tout ce qui peut se partager entre humains qui se respectent. C’est le principal héritage que j’ai reçu d’eux et que j’ai cherché à promouvoir toute ma vie. (Michel El-Khoury, politicien libanais, in Ils ont vécu le siècle, Mélanie Loisel.)
Bonne distinction… La tolérance réduit l’autre au rôle de sujet passif. La participation en fait un égal. À ruminer en ces temps de frontières qui éclatent.
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Vous doutez toujours, mais, le doute, c’est la liberté. Et le défi de la liberté, c’est de le relever avec sa conscience… (Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI, in Ils ont vécu le siècle, Mélanie Loisel.)
À l’inverse, la certitude serait l’ennemi de la liberté ?…
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À l’intérieur des facultés d’Éducation, on apprend à apprendre… aux autres. Les apprenants sont des récepteurs plus ou moins passifs, et la matière importe peu. Aucune pédagogie ne remplacera la passion d’un enseignant enflammé par la matière qu’il transmet.
L’auteur…
Auteur prolifique, Alain Gagnon a remporté à deux reprises le Prix fiction roman du Salon