057. sylvie barret-lefelle. demandez-moi la lune !

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TITRE : DEMANDEZ-MOI LA LUNE !
AUTEUR : SYLVIE BARRET-LEFELLE
ANNEE : 2013
EDITION :  KENA

RESUME

Elle, c'est Catherine Dutilleux, la petite française, gouvernante dans un célèbre palace parisien.
Lui, c'est Matthew Dickinson, le jeune acteur anglais que le cinéma a propulsé au rang de star internationale.
Les destins de ces deux êtres que tout sépare vont se heurter violemment.
Prisonniers volontaires d'un bien étrange contrat, ils vont devoir apprendre à se connaître. La question se pose alors de savoir qui de la gouvernante trop parfaite ou de la star rebelle joue le plus un rôle.
Et quand les masques tombent enfin, c'est des requins du show business dont il faut se méfier.
Mais est-ce trop, pour une étoile, que de demander la lune ?

MON AVIS

Demandez-moi la lune !  est une romance écrite du point de vue de Catherine Dutilleux, l’héroïne. Elle travaille comme gouvernante au sein d’un palace parisien où elle passe pratiquement toute sa vie. Un jour, la star britannique de cinéma  Matthew Dickinson s’installe dans l’hôtel pour la promotion de son dernier film « Ultima ». Cette rencontre va totalement bouleverser la vie de Catherine. Car quand la capricieuse, exigeante et colérique star du cinéma rencontre l’imperturbable gouvernante, tout se chamboule dans la tête de chacun. Si elle n’hésite pas à se montrer très franche avec lui, mais toujours avec beaucoup de politesse, lui n’hésite pas à critiquer sa manière strict de s’habiller et son chignon parfait. Toutefois, grâce aux conseils de Catherine, l’image du jeune homme (au plus bas quand on le rencontre) remonte peu à peu. Tellement que l’agent de Matthew, Philip Still, missionne Catherine à devenir sa gouvernante à temps plein lors de son second passage en France, pour le tournage de son prochain film « under the dark » qui se déroule à Paris et en Normandie. Et c’est au cours de cette cohabitation qu’ils vont apprendre à se connaître, à s’apprivoiser. Les sentiments naissent, se développent. Malgré les tempêtes et les barrières, malgré les hauts et les bas, les moments d’euphorie et de doute, Catherine et Matthew affrontent un à un les obstacles qui se dressent devant eux. Même quand ils se les créent tout seuls.

J’ai fait la rencontre de personnages attachants. Matthew est, malgré son sale caractère et ses humeurs versatiles, un jeune homme qui a besoin d’attention. Il est maladroit mais tente toujours de se faire pardonner. Prisonnier d’un système dont il a du mal à s’extraire, il noie son chagrin dans l’alcool. Peu à peu, il va se laisser guérir par la jeune femme et sortir la tête de l’eau. Il est impétueux, un brin machiavélique mais son sex-appeal est indéniable. On ne peut rester indifférent à Matthew Dickinson. Je n’ai donc pu que l’aimer.
Catherine est une jeune femme douce qui sait se montrer autoritaire avec ce garnement d’acteur. Très professionnelle, trop peut-être, c’est une passionnée qui tient sa vocation de sa grand-mère. Diplômée d’une école de gouvernants en Angleterre, elle vit par et pour son travail. Jusqu’à l’ouragan Matthew. Malgré sa résistance à lui succomber, elle cède face à l’acharnement dont il fait preuve. Peu sûre d’elle et de lui, Matthew est mille fois obligé de lui prouver la véracité de ses sentiments. Mais c’est à ses côtés qu’elle passe les plus beaux mois de sa vie.  Et puis il y a Amy la grand-mère de Matthew, de l’amour en barre. Steeve, Peters, Monique, Sue et j’en passe qu’on ne peut qu’apprécier.
Puis il y a Jenkins et Philip Still. Tout de suite, on sait à quoi s’attendre avec Jenkins. Cocaïnomane, alcoolique, la partenaire de Matthew sur « Ultima » est détestable du début à la fin. On n’a même pas un peu pitié d’elle.  Philip Still, l’agent de Matthew, sous ses airs sympathiques est un homme carriériste, abusif, manipulateur et surtout très intéressé. Depuis le début, je ne l’aimais pas. Quelque chose me gênait avec son ton paternaliste.

Avec ses rebondissements, l’auteure a fait chavirer mon petit cœur de fille romantique, allant jusqu’à me mettre les larmes aux yeux. Chapeau à elle, je ne connais qu’un seul auteur capable de ça… Je suis ressortie émue, retournée et heureuse de cette lecture. A connaître !