La semaine avait très bien débuté avec Le cercle, la suite de Glacé, de Bernard Minier, un thriller tout aussi addictif et qui m'a tenue en haleine plusieurs jours.
Après avoir dévoré Glacé, c'est avec grand plaisir et une pointe d'angoisse il faut le dire, que j'ai retrouvé Servaz et sa clique haute en couleurs.
Cette fois, c'est le meurtre d'une jeune femme qui va torturer ses neurones et le plonger dans un passé douloureux.
J'ai apprécié les rebondissements en cascade, le rythme soutenu, le scénario toujours aussi bien ficelé;
Un bémol toutefois, je regrette que le thème abordé, et d'ailleurs le roman dans son ensemble, soit si proche de Glacé.
Bon, ça ne va pas m'empêcher de me jeter sur le livre suivant, avec frissons et nuit blanche en perspective ! A dévorer avec des brochettes de fruits frais, car contrairement au précédent, il fait chaleur dans ce thriller !
La suite de mes lectures me réservait une impression étrange, avec la trilogie Le dernier jardin de Lauren DeStefano. Des romans dont il est difficile de dire si on les aime ou pas...
J'en ai donc terminé avec cette trilogie qui me laisse une impression mi-figue mi-raisin.
Cette dystopie mettant en scène des adolescents dans un futur dévasté, où les filles meurent à 20 ans et les garçons à 25 d'un mystérieux virus, est passionnante mais incomplète.
Les personnages sont peut-être trop caricaturaux, pas assez développés, même s'ils ne sont pas figés. L'intrigue pas assez fouillée, ne peignant pas suffisamment l'horreur d'un tel futur.
Au final cela me frustre car Lauren DeStefano tenait là une superbe idée, mais il manque quelque chose de toutefois difficile à définir.
Je suivrai néanmoins cette auteure, espérant qu'elle nous réserve de belles surprises à l'avenir puisque Le dernier jardin est son premier ouvrage. A déguster avec des douceurs que l'on ne trouve plus dans cet avenir bien sombre : petits macarons par exemple.