« Tess d’Uberville », un chef d’œuvre de Thomas Hardy

Par No' @Holly_Goli

Bonjour tout le monde ! C’est un peu en retard que je poste ma chronique du roman de Thomas Hardy, Tess d’Uberville, que j’ai lu en commun avec Fanny du Manoir aux livres. Mon stage s’est fini et j’avais les copies à corriger (je me suis arrachée les cheveux aussi).

Comme vous le savez, l’angliciste que je suis doit lire certains classiques en vu du CAPES d’Anglais. Celui-ci est une relecture pour moi mais … Emily Brontë et Thomas Hardy sont mes auteurs favoris et ne pas vous parler de lui serait un sacrilège.

C’est quoi le pitch Holly ?

On admire ma belle édition vieille comme le monde …

Jeune paysanne innocente placée dans une famille, Tess est séduite puis abandonnée par Alec d’Urberville, un de ses jeunes maîtres. L’enfant qu’elle met au monde meurt en naissant. Dans la puritaine société anglaise de la fin du XIXe siècle, c’est là une faute irrémissible, que la jeune fille aura le tort de ne pas vouloir dissimuler. Dès lors, son destin est une descente aux enfers de la honte et de la déchéance.

On en pense quoi ?

C’est un pur chef d’œuvre ! Alors oui, l’histoire est dramatique et tragique mais … il y a une belle écriture qui fait tout.

Tess est un personnage attachant, aussi de part les événements qu’elle va vivre. J’ai compati face à ses aventures malheureuses, j’ai voulu l’aider à s’en sortir aussi. C’est vrai que l’écriture de Thomas Hardy aide avec ces descriptions de l’époque victorienne mais il y a plus que ça. C’est de la poésie à mes yeux.

A côté, il y a cette critique de l’époque victorienne, que l’on retrouve dans Loin de la foule déchaînée, avec la campagne anglaise en toile de fond. On est dans la ferme et les travaux des champs avec la famille de Tess. On sent toute la difficulté que vit cette famille et on comprend aussi ce qu’il se passait autrefois. A chaque fois que je lis Tess, j’ai envie de me plonger dans un livre de civilisation britannique. On y trouve aussi la condition de la femme et là … je suis bien contente d’être née à mon époque. L’innocence de Tess rend cela encore plus fort et montre l’engagement pris par Hardy dans ce livre.

Et puis il y a la nature, grand thème de la littérature de l’époque (les sœurs Brontë, c’est pareil), avec les saisons qui sont mises à l’honneur avec des fêtes. Ça donne envie d’essayer de faire ça à l’heure actuelle. Et ça donne aussi envie de relire Jane Austen (enfin, pour moi).

J’ai vu l’adaptation de Polanski, hommage à Sharon Tate, sa femme assassinée, et je dois avouer qu’elle est pas trop mal. Mais si j’en conseillais une, ce serait celle de la BBC avec Gemma Aterton et Eddie Redmayne (en plus avec Danish Girl … ça donne envie de le découvrir dans d’autres rôles). Mais ce n’est que mon avis.

Conclusion

Le meilleur roman de Thomas Hardy à mes yeux. Un roman tragique, mélancolique et difficile mais tellement beau et réaliste avec l’écriture. Tess est une héroïne attachante et les thèmes abordés sont très intéressant et invitent à la découverte de d’autres œuvres.