Chronique « Arthus Trivium, tome 1 »,

Scénario de Raule, dessin et couleurs de Juan Luis Landa,

Public conseillé : Adultes / Adolescents,

Style : Polar historique et ésotérique,
Paru aux éditions « Dargaud », le 29 janvier 2016, 48 pages, 13.95 euros,
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L’Histoire

France, milieu du 16e siècle. Dans sa maison de Salon de Crau, Michel de Nostredame, dit “Nostradamus” reçoit un mystérieux colis. Deux petites figurines qui l’effrayent terriblement. Il en est convaincu, sa famille est en grand danger !
De leur coté, ses trois disciples ne donnent plus de nouvelles. Angélique Obscura est à Montpellier pour mettre fin aux agissements d’escrocs, profiteurs de la peste noire, tandis qu’Arthus Trivium et Angulus Dante sont sur les traces d’un un évêque pédophile…

Ce que j’en pense

Voici une nouvelle série qui commence bien ! Se servant d’un contexte historique et populaire fort en imagerie (“Nostradamus” et ses célèbres prophéties), Raule, le scénariste de “Jazz Maynard” (dessinée par Roger) et “Isabella” (dessiné par Gabor), se lance dans une nouvelle aventure qui rend hommage au genre “Cape et Epée”.

Aventures épiques, personnages charismatiques, combats à la pointe de l’épée et intrigue ésotérique, il se joue des codes avec une réelle délectation.

Si le personnage de Nostradamus est le fil rouge, la série n’est pas centrée sur ses aventures, mais sur celle de ses disciples. Dans ce premier tome, C’est la belle Angélique Oscurza dont nous suivons les déboires. Les personnages semblent tout droits sortis d’un roman de Dumas ou d’une BD de Marini. D’ailleurs, Enrico, le dessinateur des “Aigles de Rome” et du “Scorpion”, signe un éditorial enthousiaste.

Le cadre historique (la France du 16e siècle livrée aux épidémies et à l’obscurantisme) est le théâtre idéal pour des intrigues qui mêlent énigmes, et fantastique. Tout ça, dans une ambiance, qui ne manque pas d’humour (noir)…

“Arthus Trivium” est servi par un dessin d’exception. Son dessinateur, Juan Luis Landa, est un illustrateur espagnol, auteur de “Cycle d’Irati’ chez Vents d’ouest. Son dessin semi-caricatural est puissant. Il me rappelle l’approche graphique de Anthony Jean (Communardes-L’aristocrate fantôme) et celui de Marini (on y revient).
Ses planches sont dynamiques, précises, mais toujours parfaitement lisibles. Un must que j’apprécie sans réserve !