12 years a slave de Solomon Northup
Publié par J’ai lu
287 pages
6,70 euros
première publication: 1853
traducteur: Anna Souillac
titre original: Twelve years a slave
Résumé:
1841, ville de Washington. Deux hommes abordent Solomon Northup et lui proposent de jouer du violon dans leur cirque itinérant. À peine a-t-il accepté de les suivre qu’il est drogué et enlevé. Son identité est effacée et il est contraint de se présenter comme un esclave de naissance. Pendant douze terribles années, Solomon est vendu de propriété en propriété, travaillant dans les champs de coton ou sur des chantiers de construction en Louisiane. Dormant à même le sol poussiéreux, affamé, fouetté, il est menacé de mort par des maîtres qui le considèrent comme un sous-homme. Seule sa volonté de fer lui permet de ne pas sombrer dans la folie. Car Northup n’a qu’un objectif : survivre pour retrouver sa femme et ses trois enfants. Il ne laisse pas la cruauté le briser, et n’oublie jamais qui il est réellement : un homme prêt à tout pour retrouver sa liberté.
Commentaire:
Lecture un peu différente aujourd’hui avec un témoignage sur l’esclavage aux Etats-Unis au 19ème siècle.
Récit autobiographique, 12 years a slave nous raconte l’histoire d’un noir libre enlevé et vendu dans les plantations du sud. Ce récit a été adapté au cinéma en 2013 et il a gagné 5 oscars. Je n’ai pas vu le film, je me suis donc lancée dans l’histoire sans trop savoir où j’allais.
Témoignage de première main sur l’esclavage, le roman est raconté à la première personne. Solomon est un homme qui croira jusqu’au bout qu’il retrouvera sa liberté et sa famille. La présence du roman est la preuve qu’il a eu raison de croire en son destin.
J’ai été touchée par son destin, on ne peut pas rester insensible face à la façon dont les esclaves sont traités dans le roman. Peu de blancs apparaissent sous un jour positif, ce roman ne montre pas l’Homme sous son meilleur jour…
L’histoire est intéressante mais par moment je me suis un peu ennuyée. Il faut dire que l’auteur raconte en détails certaines choses, comme la cueillette du coton ou de la canne à sucre. Et c’est beaucoup trop détaillé, ça coupe le rythme de l’histoire. Ce n’est pas une histoire avec de multiples rebondissements, le rythme est plutôt lent. Du coup, ces passages n’apportent pas grand chose, surtout qu’ils auraient pu être plus court.
Néanmoins, ce roman reste un beau témoignage d’une époque pas glorieuse des Etats-Unis.
Lecture en janvier 2016