Carl Royer / Femme de Vikings

Carl Royer / Femme de VikingsFemme de Vikings
  • Auteur : Carl Royer
  • Serie :
  • Genres : Erotisme
  • Editeur : La Musardine
  • Collection :
  • Publication: 14/ 01/ 2016
  • Edition: Broché
  • Pages : 289
  • Prix : 15€
  • Rating: Carl Royer / Femme de Vikings
Carl Royer / Femme de Vikings

Résumé :

Seconde moitié du IXe siècle, quelque part dans le comté de York. Terrifiés, bourgeois et paysans se terrent dans leurs villages : partout dans la campagne, débarqués sur le littoral comme chaque printemps, les Danois rôdent, pillent et violent. Emportée par la tourmente, Nora, jeune Saxonne encore vierge, découvre le sexe et ses plaisirs face à l'ennemi juré. Les Vikings sont brutaux, insensibles, sans pitié. Pourtant, ils éveillent en elle des fantasmes dont elle n'avait pas soupçonné l'existence. Jusqu'où une paysanne retournée par le désir peut-elle aller pour assouvir ses pulsions ? Loyauté, honneur, raison... Ces mots ont-ils encore du sens face à l'appel du sexe ?

Avis de Ninie :

Tout d'abord je tiens à remercier Stéphane et La Musardine pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance lors de ce partenariat.

Avant tout si j'ai voulu découvrir ce titre c'était surtout par curiosité et également car j'ai succombé aux charmes de la série télévisée " Vikings " et aux personnages masculins de celle-ci (Ragnar et Rollo). J'ai toujours eu un faible pour les brutes de décoffrages et je dois dire qu'avec les vikings je suis servie à chacune de mes lectures, mais celle-ci se surpasse en bestialité. Ici pas besoin de jouer les saintes, d'ailleurs ce n'est pas ce que je recherche dans les publications de La Musardine (n'oubliez pas je suis fan d'Esparbec).

Carl Royer / Femme de Vikings

Dans ce roman, l'auteur Carl Royer nous expose 2 POV, celui de Nora (la première partie) et celui de Denisc (la seconde partie). La première partie celle concernant Nora est celle que j'ai le plus aimé. Nora est une jeune femme saxonne qui se retrouve à naviguer sur les eaux troubles dans le grand nord en compagnie de toute une flotte viking. Vous vous demandez surement comment une saxonne peut sillonner la mer en compagnie de l'ennemie ? Et bien Nora est un personnage tout à fait surprenant, si de premier abord elle parait effrayée par les brutes sanguinaires très vite elle va découvrir qu'en fait les larges carrures de ces hommes vont devenir plus qu'un fantasme à ses yeux. De petite jouvencelle elle va rapidement devenir une véritable dépravée et se sentir prête à tout pour l'amour de son viking.

La seconde partie narré du POV de Denisc, nous est compté plusieurs années plus tard. Desnisc est un soldat saxon et son devoir est de protéger les terres face à l'intrusion barbare. J'ai moins aimé cette seconde partie, car je pensais vraiment que l'histoire ne serait racontée que Nora dont j'aimais la façon presque paysanne de causer. Certes c'était pareil pour Denisc, mais j'avoue que je n'ai pas été aussi marqué que lors du récit de Nora.

J'ai donc mis quelques jours avant de terminer cette seconde partie, alors que la première avait été dévorée en quelques heures. Malgré ce petit bémol, je suis tombée sur le cul car je ne m'attendais surement pas à la fin que l'auteur à écrite et je lui tire mon chapeau pour ça.

Comme je le disais précédemment, ne choisissez pas cette lecture car vous avez envie de découvrir un récit historique. Ici le récit est plutôt pornographique, mais c'est ce qui en fait son charme 😉 Après ce n'est pas forcément du goût de tout le monde. Oui, je ne suis aucunement choquée par la lecture cochonne, et même si les scènes de sexe, de viols ou de combats sanglants risquent d'en rebuter plus d'un ou unes, il n'en est rien pour moi. Alors soyez averti que vous risquer d'être mal à l'aise avec ce genre de lecture si vous n'avez pas l'habitude d'en lire.

Extrait :

J'ai fait comme tout le monde, au début, j'ai eu peur. Ça gueulait dehors, le genre guerrier, puis ça hennissait et ça tintait déjà du métal par-dessus. Je ne crois pas avoir crié moi, ou très peu, ou je ne m'en souviens plus. Comme tout le monde. Il vous échappe le sens des détails, dans ces moments-là, quand vous avez ce feu qui vous brûle, qui vous retourne la tête, qui vous dit que c'est bientôt la fin. Une ivresse tout à fait particulière, le goût de la fin. Pas aussi désagréable qu'on croit.

Je n'ai pas cherché à m'enfuir, je n'ai pas cherché d'arme non plus. De toute façon, ça avait été dit, tout bien expliqué par l'Ancien au printemps. " Le jour qu' ils viendront, ça fera pas un pli ", qu'il avait craché par sa barbe, " on mourra tous, ça sera du propre ! ". Mon père disait pareil. Ma mère ne disait rien elle, comme toujours, mais c'était clair qu'elle était d'accord. Tout le monde l'était d'accord, de toute façon, pour nous enterrer proprement par avance, pour un peu on aurait même creusé les trous pour s'y mettre tout vivants, tiens. Ça aurait simplifié mon affaire.

Sauf que pour le moment j'étais vivante, bien vivante, seule dans la maison avec probablement des fous dehors, et des furieux, alors oui j'avais peur, je tremblais jusqu'à l'os.