Tout d'abord un grand merci à l'auteure Ziska Larouge pour l'envoi de ce livre et la confiance qu'elle m'a accordée.
Quand un homme à qui la vie sourie sur tous les points broie du noir, cela donne une bien bonne lecture.
Info Livre:
Date de parution Février 2015
Edition du Basson
Avis du poussin:164 pages - 16€ TTC
Ce roman retrace la descente aux enfers d'Antoine Panier brillant avocat quoique quelque peu corrompu, mari, amant et beau-père qui va voir sa vie basculée à la réception d'une lettre ... Mais quelle lettre ? C'est la question qui nous tiendra en haleine tout le long de ces 164 pages puisque la romancière nous livre cette réponse qu'à la dernière page, un processus que j'adore car quoi de mieux que du suspense dans la lecture.
Antoine va passer par différentes phases de questionnement lors de son internement en hôpital psychiatrique suite à son majestueux pétage de câble, il joue avec son entourage, son psy mais ne se voile-t'il pas la face?
Ce roman c'est aussi des portraits croisés qui s'entremêlent et nous livre des situations cocasses qui font sourire mais aussi réfléchir.Comment à-t'il pu se mettre dans une situation pareil? Comment va-t'il s'en sortir?
C'est un fameux mélange entre humour, amour, émotion et réflexion.
Quatrième de couverture: " ...Pour un peu, je me prendrais pour Dieu. "Note du poussin: 3/5 Lecture agréable, un page turner à multiples facettes.Antoine, avocat d'une quarantaine d'années, parfait salaud, pète un câble. Que s'est-il passé ? Sa femme, sa maîtresse, sa mère, sa belle-fille adolescente, son associé, ses clients véreux s'agitent autour de lui mais il ne réagit plus.
Antoine s'est retiré volontairement dans un coin de son cerveau. Ca lui va bien. De son refuge, il regarde le tourbillon de la vie et s'en amuse. Jusqu'au jour où...
Un roman drôle, un rien cynique, où l'émotion affleure.
Un style d'écriture très fluide qui nous embarque dès les premières pages, et pourtant je ne suis pas du genre à me laisser convaincre facilement. Un premier essai rondement mené pour cette primo-romancière.