Photo Yann Audi
Double Je, à paraitre le 7 avril prochain aux éditions Fleuve, est une nouvelle policière signée Franck Thilliez, servant de fil conducteur à une exposition qui aura lieu du 24 mars au 16 mai au Palais de Tokyo.
En attendant plus de précisions sur cette nouvelle, on sait déjà qu'elle sera publiée sous forme d'un journal et qu'elle sera imprimée à 2000 exemplaires.
Présentation de l'exposition :
Exposition conçue grâce au partenariat avec la Fondation Bettencourt Schueller
D’après une nouvelle de l’auteur Franck Thilliez
Après L’Usage des formes, en 2015, le Palais de Tokyo manifeste à nouveau son intérêt pour les liens entre les artisans d’art, les designers et les artistes plasticiens avec cette exposition conçue d’après une nouvelle écrite spécialement par le jeune et déjà célèbre auteur de romans policiers Franck Thilliez.
Partant du postulat prétextuel qu’un artisan d’art, un artiste... et un criminel ont cette même fascination obsessionnelle du détail, l’exposition plonge dans le quotidien et l’intimité des métiers d’art, tout en racontant l’intrigue policière imaginée par Franck Thilliez.
À la différence d’une scénographie traditionnelle, celle de l’exposition représentera les ateliers ainsi que les lieux de vie de deux artisans d’art, et le décor d’une scène de crime. Le contexte de cette scène est celui de l’artisanat d’art de pointe, proche des nouvelles technologies. Dans ce décor, chaque objet présenté est une oeuvre d’art ou de design, tout en constituant un indice amenant le visiteur à reconstituer le scénario du crime et à tenter d’en résoudre l’énigme.
Parmi les oeuvres, les objets et les pièces de mobilier qui le constituent, figurent de nombreuses commandes réalisées en collaboration entre des artistes et des artisans d’art, par exemple une moto ornée par un plumassier, des photographies décorées par une brodeuse, un paravent en bois sculpté et peint par un artiste, des vases générés par le son de la voix réalisés en céramique, une dague en acier damassé dont le manche est un moulage de vertèbres de serpent, une voiture dont le capot est dessiné par un gainage de cuir...
Inédit dans sa forme, ce projet l’est également dans sa conception et dans ses modalités de diffusion. Ayant été conçu dès le départ comme une exploration originale du dialogue entre art et artisanat d’art à partir d’un thème populaire de polar, il s’incarne à travers une exposition et une nouvelle.
Cette exposition est le second volet du partenariat mené avec la Fondation Bettencourt Schueller pour mettre à l’honneur les métiers d’art et révéler leur contemporanéité.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com