L’émeraude oubliée Tome 1: L’évasion de Lina Carmen

Par Livresque78
Editions La bourdonnaye Aujourd'hui sort L'émeraude oubliée Tome 1, une dystopie qui s'adresse en priorité biensûr à la jeunesse, mais bon moi du haut, très haut de mes 38 ans j'ai beaucoup aimé cette lecture. Je suis, comme beaucoup le savent, friande de lecture jeunesse, mais il est vrai qu'elles se ressemblent souvent. Avec ce premier tome de Lina Carmen, j'ai tout d'abord ressenti de la fraîcheur. Les personnages principaux Yan et Sonia ont envie de découvrir le monde, ce qui leur est impossible est interdit, car ils vivent à Mornia, où les deux principales catégories d'habitants vivent séparés, les pauvres dans les bas-fonds et les riches en hauteur, là où l'air est pur. Pourtant, leur chemin va se croiser et leurs envies de s'évader de cette ville vont s'associer. Une trame simple mais efficace qui garde le lecteur accroché à l'aventure de ses deux jeunes que tout rapproche alors que la société tente de les éloigner. Donc une très belle découverte, loin, je trouve des dystopies aux multiples personnages, et aux situations similaires. Je reste donc sur cette idée de bouffée d'air frais, d'envie d'évasion, car ce sont les mots qui me viennent à l'esprit lorsque je pense à cette lecture. DYan, un garçon de 15 ans, est l'un de ces indigents dont le destin est de finir ouvrier dans une usine, comme son père et son grand-père. Mais il rêve d'une autre vie. Peut-être là-haut, chez les riches ? Ou bien ailleurs qu'à Mornia. Existe-t- il un autre monde que celui-ci ? Pour le savoir, il faudrait s'échapper. C'est alors que Yan rencontre Sonia, une jeune fille de son âge, issue des niveaux supérieurs, avec laquelle il va peut-être concrétiser ses rêves. L'évasion se prépare. Cependant, Percy et ses hommes sont prêts à tout pour faire échouer ce projet. ans la sinistre ville de Mornia, à la végétation inexistante, seules des tours de béton grises aux dimensions célestes s'élèvent vers des hauteurs indistinctes. Un mur infranchissable empêche toute sortie de cette prison qui ne dit pas son nom, gouvernée par un dictateur, le président Percy.
Les plus riches vivent en haut des tours, dans un confort luxueux. Les plus pauvres vivent en bas, dans une brume permanente, le " smog " métropolitain.