Chronique « Neska du clan du Lierre »,
Scénario et dessin de Louise Joor,
Public conseillé : Tout public,
Style : Aventure écolo,
Paru aux éditions « Delcourt », le 29 janvier 2016, 48 pages, 13.95 euros,
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L’Histoire
Neska est une jeune fille du peuple des escargots, une tribut d’êtres minuscules, qui vivent en harmonie avec la nature. Ce jour-là, sa mère l’amène avec elle de l’autre coté du mur interdit, pour lui apprendre , en tant que future “appeleuse”, à reconnaître la plante indispensable à la survie de son peuple.
Inquiète, Neska suit sa mère et brave l’interdit. Mais soudain, Mère et filles sont surprises par un “immense”, (un homme) ! Neska se réfugie dans le trou d’une écorce d’arbre, mais sa mère est enlevée par le géant. En pleur, désemparée, Neska revient au village pour annoncer la terrible nouvelle. Mais personne ne croit à ces balivernes d’ “immense”…
Ce que j’en pense
Louise Joor est une jeune auteure belge dont j’avais beaucoup aimé le premier one-shot “Kanopé”, édité chez Delcourt. Toujours sur la thématique “nature et écologie” qui lui tient à coeur, elle nous offre une belle aventure “humaine”, tout public.
Neska, sa nouvelle héroïne (mais n’y aurait-il pas un peu d’elle la dedans ?) est une très jeune fille du “peuple des escargots”, qui a un gros problème… Ca pourrait commencer comme une énième aventure des “Minimoy”, mais il n’en ai rien. Louise évite avec panache la Fantasy, sauce “Contes et légendes celtiques” et invente son monde caché à elle. Ici, pas pouvoirs, de sorts et encore moins d’ailes, mais une “magie naturelle” due à une grande compréhension de la nature.
Pour varier les plaisirs, Louise invente des tributs différentes. Certains ont choisi les escargots, d’autres les papillons, ou encore les abeilles, mais chaque peuple tire le maximum de profit de leur animal, tout en respectant leur ressources.
Vous l’aurez compris, “Neska” est une fable initiatique écologique. Une vraie belle surprise qui commence tout en douceur. Monde imaginaire original et cohérent, réflexion sur la place de l’homme dans la nature, c’est un peu tout ça dans une aventure simple et sans violence.
Coté dessin, pas de surprise, elle s’inscrit dans une filiation très franco-belge. Réaliste, son dessin ressemble à son histoire (et à elle ?). Simple, direct, efficace et sans chichi.
Bon, pour résumer, que vous partagiez les valeurs écologiques, ou simplement que vous cherchiez une BD à partager avec vos enfants, porteur de belles valeurs, “Neska” est fait pour vous.