Le livre du lundi: The Bourbon Kid, tome 1 : Le livre sans nom

Par Lucie & Marion

de Anonyme

A Santa Mondega, personne n’est innocent. Voleurs, meurtriers, arnaqueurs, toute la racaille du monde converge vers ce Pandémonium. On raconte aussi bien d’étranges choses à Santa Mondega ; qu’une certaine pierre magique rendrait immortelle toute personne qui la posséderait ou encore que le Bourbon Kid, ce fou furieux de la gâchette qui a massacré des centaines de personnes en une nuit il y a cinq ans, est de retour.

Je savais que ce livre était un phénomène, je comprends maintenant pourquoi.

De façon absolument délirante, ces quelques 460 pages concentrent à la fois du Western, de l’Horreur, du Fantastique et du Policier. Très cinématographique du point de vue des codes de mise en scène, du découpage du récit et même jusque dans la narration, il est aussi bourré de références filmiques. Comme beaucoup d’autres, je soupçonne Tarantino ou Robert Rodriguez d’être derrière ce fameux « Anonyme » tant certaines scènes du livre pourraient parfaitement se retrouver dans une de leurs œuvres. Du sang en abondance (même trop pour que ça reste sérieux), un humour absurde qui détonne dans une ambiance sombre, des dialogues insensés. Tout est là pour nous rappeler les deux réalisateurs. Même dans le découpage des chapitres, on retrouve la touche « tarantinesque » de Pulp Fiction ou Kill Bill.

Pour les amateurs du genre, et j’en suis une, c’est très agréable à lire. Ça pète de partout et on ne peut compter sur personne, le sang gicle et ça jure dans tous les sens, notre « ça » intérieur jubile !

J’ai quand même trouvé que la fin traînait un tout petit peu en longueur et c’est pour ne pas me dégoûter que je ne lirai pas la suite dans la foulée. Il serait dommage de gâcher une lecture aussi fun par overdose. C’est le genre de saga qu’on fait durer et qu’on savoure.

Emprunté à la BM de ma ville, cette lecture compte pour le Challenge Emprunts de livres 2016 et, mais je ne vous dis pas pourquoi, elle entre aussi dans le challenge Littérature de l’Imaginaire!

Marion