Chronique « Astride Bromure (T2) »
Scénario et dessin de Fabrice Parme,
Public conseillé : Tout public
Style : Humour
Paru aux éditions « Rue de Sèvres », le 6 janvier 2016, 34 pages, 10.50 euros
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L’Histoire
L’institutrice privée d’Astrid, pauvre petite fille riche, vient de démissionnée et les écoles privées du quartiers sont fermées. Heureusement, Astrid a la solution !
Partir en province, dans le manoir hyper chic de Canterville, avec un ticket d’entrée de 300.00 dollars. Sitôt dit, sitôt fait, Astrid se retrouve, avec grand plaisir, à l’internat. Des nouvelles copines, la chambre partagée avec des jumelles qui n’ont pas froid aux yeux, Gladys et Rebecca et une sombre légende de fantômes, ça s’annonce bien !
Ce que j’en pense
Et hop, revoici Astrid Bromure, la jeune et pimpante héroïne de Fabrice Parme pour un second round. La petite fille riche et pétulante a résolu dans le premier tome le secret de la petite souris. Pour ce nouvel épisode, Fabrice l’envoie en pension (sur sa demande), histoire de se faire de nouvelles amies et de s’attaquer aux fantômes qui rodent dans le manoir de Canterville.
Ce n’est pas vraiment la présence des revenants qui vont poser problème à la jeune miss, mais la vie en société qu’elle découvre pour la première fois. Popularité et gestion des autres fillettes, voilà de quoi bien l’occuper…
Toujours dans le même esprit, l’auteur complet de cet épatant album jeunesse assure ! Avec ses couleurs et son dessin référencé dessin animés, époque “Hanna Barbera”, il nous emmène dans son monde rigolo, aux couleurs acidulés.
Graphisme “Old School” et gags (visuels et textuels) omniprésents font mouche et m’ont régalé. Trente pages à peine, mais une densité de texte, de délires et de plaisir au charme désuet et intelligent, voila le “deal” de Fabrice Parme. Ca tombe bien, nous, on aime !