Ma chère Sophie,
Je n’ai pas écrit d’article la semaine dernière non pas parce que j’étais pas inspirée mais parce que comme j’ai pas eu mon premier semestre de Master 1 … j’avais le goût à rien. Et puis samedi, j’ai eu une surprise dans ma boîte aux lettres et voilà pourquoi, j’écris, pourquoi je t’écris (tu permets que je te dise « tu » hein ?). Pourquoi ne pas te parler ? Après tout, je ne parle quasiment que de livres, il serait temps de changer un peu non ?
Sais-tu que dans un mois, ça fera un an qu’on se connaît. Oui parce qu’il y a un an, tu es venue à P-town (pour pas dire Poitiers) faire dédicacer ton premier roman, Drôle de Karma. Si j’avais su qu’ensuite j’en serai là, en tant que blogueuse littéraire, je ne l’aurais jamais cru. Je te revoie encore devant cette table (et la photo que tu m’as accordée trône fièrement sur mon bureau). Notre échange a duré quelques minutes (un bon quart d’heure même) mais tellement chouette. Je pensais que cela en resterait là mais non. Tu m’as contactée à nouveau pour lire ton second roman, Vous prendrez bien un dessert ?, et c’est là que tout a changé.
Moi qui alors galérais pour me faire une petite place dans ce monde qu’est la blogosphère, tu es venue me déposer une bonne fée dans ma boîte mail : Eric. Depuis, il me propose de lire des livres. A moi ! Tu y crois toi ? C’est lui ce week-end qui m’a fait un beau cadeau (que je suis en train de dévorer d’ailleurs) et m’a plus que remonté le moral. Si je ne t’avais pas rencontrée, je ne serai pas là, à écrire cette lettre. Je n’aurais pas des abonnés Facebook, Twitter et autre Hellocoton. J’ai toujours écrit pour moi, persuadée que je n’intéresserai personne, et mon bébé était un exutoire pour ma passion des livres. Maintenant, on me lit, on commente, on échange avec moi. Ça ne m’était jamais arrivé avant. Même ma mère s’intéresse à ce que je fais quand je ne suis pas étudiante.
Alors j’ai juste envie de te dire merci. Merci pour ça, pour ce que je vis depuis notre rencontre. Merci aussi pour Mémé qui attend maintenant la sortie de tes livres (Pépé lit ton deuxième roman au fait), et qui a, pour la première fois, écrit une chronique. Une chronique ! Moi qui pleurais (oui un peu) pour qu’elle écrive sur mon bébé, il a fallu que ce soit ton livre (et je me suis empressée de partager ça avec toi) qui lui donne cette envie (bon depuis, c’est le point mort mais … elle l’a fait au moins une fois). Merci ! J’échange de plus en plus avec elle et ce depuis ton livre. En fait, tu m’as en quelque sorte aidée à me trouver. Merci !
Je pourrais encore te parler durant des heures mais j’ai la vie étudiante qui m’appelle. Je vais donc m’arrêter là (moi qui n’ai pas l’habitude de m’épancher comme ça aussi souvent) et te dire à très bientôt, … j’espère.
Je t’embrasse,