Merci aux
éditions Hachette !
Un cœur de glace est une novélisation du film d’animation Frozen, La reine des neiges en version française. Mais il ne s’agit pas d’une « mise en roman » comme les autres puisqu’il s’agit de connaître dès le début les intentions de Hans, le méchant de l’histoire. Un chapitre sur deux est raconté de son point de vue à lui en alternance avec celui d’Anna. Le spectateur devenu lecteur en apprend donc un peu plus sur ce treizième fils et dernier prince des Îles du Sud martyrisé par ses frères et déprécié par son père dont la cadette du royaume d’Arendelle tombe précipitamment amoureuse.
Le reste ne contient aucune surprise. Le jour de son couronnement, Elsa, qui ne contrôle pas encore ses pouvoirs, plonge son royaume dans un terrible hiver et s’enfuit. Anna laisse « son fiancé » Hans en charge et part la retrouver. En chemin, elle rencontre Kristoff, son renne Sven, Olaf, le bonhomme de neige de son enfance auquel sa sœur a donné vie, et les trolls. Anna, blessée au cœur, va également se transformer en statue de glace si elle n’est pas sauvée par un acte d’amour véritable. Le texte d’Elizabeth Rudnick est fluide et très respectueux de l’ambiance qui se dégage du film. Action, humour et magie sont au rendez-vous. Les explications sur les motivations de Hans ne le rendent pas plus appréciable mais permettent de mieux le connaître et peut-être même de le comprendre. Cette adaptation libre du conte d’Andersen gagne donc un petit quelque chose fort sympathique et devient une bien agréable lecture.
Présentation de l’éditeur :
Comment ne pas croire au prince charmant qui viendra vous délivrer sur son cheval blanc, surtout quand on est une jeune fille solitaire qui a vécu coupée du monde durant de longues années ? Orpheline et avec pour seule compagnie une sœur distante et froide comme la glace, Anna voit immédiatement en Hans le grand amour qui la sauvera de la solitude. Mais, à mesure que le vernis de gentillesse d’Hans s’écaille et qu’il montre son vrai visage, Anna découvre que le seul amour dont elle a toujours eu profondément besoin est celui de sa sœur Elsa.