Le livre du vendredi : L’Apothicaire

Par Lucie & Marion

de Maile Maloy

En 1952, en pleine Guerre Froide, Janie est contrainte de suivre ses parents, soupçonnés d’être communistes, à Londres. Elle a toujours vécu en Californie et débarquer ainsi dans une ville inconnue où on gèle même à l’intérieur des maisons, où l’on n’obtient de quoi manger que grâce aux cartes de rationnement et qui porte encore les affreuses cicatrices des bombardements allemands, cela fait trop pour la jeune adolescente. Heureusement sa rencontre avec Benjamin Burrows va rapidement lui rendre le sourire. Le garçon va l’embarquer dans la plus folle des aventures et ensemble, il seront tour à tour espions, oiseaux ou encore invisibles !

Ce livre était dans le top 5 de ma wishlist alors quand je suis tombée dessus à la bibliothèque où je fais mon stage, je n’ai pas hésité une seconde.

C’est une aventure pleine de rebondissements au rythme soutenu et équilibré. On est emporté à travers une histoire de kidnapping et d’alchimie où se mêle la magie et la stratégie militaire. On suit Janie et Benjamin à travers tout Londres et jusqu’en Russie ! On est tenu par le suspens tout du long et le choix de planter le décors en pleine Guerre Froide renforce ce climat d’incertitude : tout le monde peut être un espion ou un traître. A qui faire confiance dans ce genre de situation ?

La plume et simple mais agréable avec un langage assez étoffé pour les enfants, qui sont quand-même la cible principale de ce roman. Je pense qu’ils trouveront dans ce livre intriguant et plein de surprises de quoi les amuser tout en effleurant le monde fascinant des alchimistes. Il y a aussi de belles illustrations à chaque début de chapitres ce qui habille très bien la lecture!

Les adultes trouveront peut-être certaines scènes tirées par les cheveux mais l’ensemble de l’histoire est cohérent et attrayant. De plus, les personnages sont bien construits et offre un panel de personnalités intéressantes et atypiques. Peut-être que l’auteure aurait pu trouver une meilleure façon « d’écrire » l’accent chinois de l’un d’entre eux, en l’état, je le trouve stéréotypé et simpliste. Sinon, c’est un livre qui mérite d’être lu et conseillé.

Comme d’habitude en ce moment, cette lecture entre dans le cadres des Challenges Littérature de l’Imaginaire et Emprunts de livres 2016!

Marion