Titre : Green Arrow – Machine à tuer
Auteurs : Jeff Lemire et Andrea Sorrentino
Traduction : ?
Date de publication : 2016 (VO : 2013)
Édition : Eaglemoss
Synopsis : Oliver Queen est l’héritier d’une fortune colossale qu’il utilise pour financer la croisade de son alter ego : le justicier masqué Green Arrow. Archer d’exception, il est également la terreur des criminels et un membre de la redoutable Ligue de Justice d’Amérique. Mais tout cet univers vole en éclat le jour où l’assassin Komodo s’en prend à ses plus proches alliés et lui révèle les secrets sur la disparition de son père.
Avis : ★★★★✩
C’est le premier « vrai » comics de Green Arrow que je lis – j’avais lu les premiers numéros de Arrow, l’adaptation de la série TV et je n’avais pas été particulièrement convaincue. Pour le coup, j’ai bien apprécié ce tome, dans lequel on rentre sans difficulté, même si on ne connaît pas grand-chose du personnage. Dès le début, Oliver se retrouve confronté à Komodo, un archer qui dépasse de très loin ses propres capacités en archerie. C’est d’ailleurs assez sympathique de voir à quel point la différence de niveau entre les deux personnages est écrasante – Oliver passe finalement son temps à se demander comment c’est possible. J’aime bien ce genre de récits où on peut voir à quel point le personnage est loin d’être un héro surpuissant et infaillible.
Avant de se faire tuer, Oliver est sauvé in extremis par Magus, un homme aveugle des plus étranges, qui semble en savoir long sur le père d’Oliver, Richard Queen et Komodo. D’ailleurs, tout semble lié et lorsque Oliver part à la recherche de Komodo après la fuite de ce dernier, il va en apprendre de plus en plus sur son père et sur la fameuse île sur laquelle il est resté trois ans, ce qui ne semble pas être dû au hasard…
L’intrigue avance assez bien mais les retours en arrière sont bien trop nombreux à mon goût… J’apprécie leur utilisation quand il s’agit d’expliquer les événements présents et le contexte, mais ils sont parfois utilisés à tort et à travers dans ce tome sans réelle raison. De même, certains passages font guère sens : Magus demande à Oliver d’aller à Black Mesa pour échapper à Komodo. Oliver ère pendant des jours (?) dans le désert avant de trouver la tente de Magus et que ce dernier lui donne quelques réponses. J’ai du mal à comprendre en quoi ce passage dans le désert est justifié. Ça me semble plus combler qu’autre chose…
Enfin, cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture, et si j’ai été un peu surprise par le style de dessin au début, je m’y suis habituée très vite et je trouve que c’est assez sympathique finalement !
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